11% des 11 808 migrants illégaux interceptés en Grèce durant la période de novembre 2010 à mars 2011 ont été identifiés en tant qu’Algériens. Le canal de Sicile, intinéraire privilégié de nos harraga, a comptabilisé 87% des 1674 migrants morts en Méditerranée.
Missions policières en terre helvétique, collaboration avec l’Office
européen de police (Europol), participation aux patrouilles navales avec
la marine française ou italienne et la discrète collaboration avec le
Centre national d’intelligence (CNI), le principal service de
renseignement espagnol, d’un côté et pourquoi pas l’ouverture des eaux
territoriales nationales à l’agence européenne de surveillance des
frontières Frontex pour qu’elle puisse aider dans la chasse aux harraga.
Renforcement des moyens d’intervention des gardes-côtes, surveillance
accrue des frontières maritimes, criminalisation du phénomène, approche
plus conciliante à travers des incitations financières de l’autre.
L’Algérie est-elle à ce point incapable de retenir ses enfants, d’apporter des réponses globales à leur mal-vivre ?
L’Algérie est-elle à ce point incapable de retenir ses enfants, d’apporter des réponses globales à leur mal-vivre ?
A en croire les chiffres avancés par le spécialiste des questions
migratoires Ali Bensaâd, maître de conférences à l’université de
Provence, la réponse ne peut être qu’affirmative. Jugeons-en : 11% des
11 808 migrants irréguliers interceptés en Grèce, durant la seule
période allant du 2 novembre 2010 au 1er mars 2011 par les forces de
Frontex, ont été identifiés en tant qu’Algériens juste derrière les
Pakistanais (16%) et les Afghans (23%). Aussi, selon cet
enseignant-chercheur à l’Institut de recherche et d’études sur le Monde
arabe et musulman, sur l’itinéraire terrestre entre la Turquie et la
Grèce, où convergent plus du tiers des passages des migrations
irrégulières vers l’Europe au départ des côtes maghrébines, en raison de
la surveillance accrue de la route maritime vers l’Italie et Malte, les
Algériens ont été, en 2011, presque deux fois plus nombreux que les
Marocains et six fois plus nombreux que les Tunisiens : 1700 ont été
interceptés après leur entrée, sans compter tous ceux qui ont été
refoulés au départ et ceux, encore plus nombreux, qui, au contraire dès
leur arrivée par la mer, peuvent s’évaporer dans la nature aussitôt sur
les lieux.
C’est dire que les dirigeants restent étrangement placides devant
l’étendue du fossé qui les sépare de plus en plus de la jeunesse, une
manière de reconnaître implicitement leur impuissance à mettre au point
une thérapie à son désespoir, ce mal qui la ronge dangereusement. Ce
sentiment de défaitisme caractérisé – la marque de fabrique
«algéro-algérienne – n’a pas sa raison d’être vu les potentialités à
même de permettre de sortir de l’impasse qui n’est pas le fait de la
fatalité. C’est du moins ce qu’explicite le sociologue chercheur au
CNRS, Ali Bensaâd, dans cet entretien.
Elwatan
khalfa02.
RépondreSupprimerpour les marocains et les tunisiens.je comprends que chez eux ils manquent de travail.mais les algeriens ou leur pays manque de main d'oeuvre et de bras.dans ce pays en plein chantier a ciel ouvert.c'est incomprehensible.des chinois,des africains,des marocains et des tunisiens sans papier trouvent du travail en algerie et nos bras casses pour des futilites quittent le pays.pour vivre une vie de misere en europe.
combien je regrette de ne pas avoir 20 ans aujourd'hui.mon eldorado ce serait l'algerie d'aujourd'hui ou tt est possible pour les courageux et ceux qui veulent vraiment s'en sortir et nepas attendre le tt cuit qui descendra du ciel.