Le ministre sahraoui de la Défense, 
Mohamed El Bouhali, a ouvertement accusé hier soir les services de 
sécurité du Maroc d’être derrière l’enlèvement, le 22 octobre dernier, 
de trois humanitaires européens à Hassi Rabouni, près de Tindouf. M. 
Bouhali a affirmé que Rabat était surpris d’apprendre l’arrestation du 
groupe de criminels impliqué dans le rapt. Il a relevé, à ce sujet, que 
"l’agence de presse marocaine avait vite annoncé qu’il s’agissait d’un 
groupe dissident d’AQMI".
M. El Bouhali a indiqué aussi que les 
autorités marocaines avaient contacté le Burkina Faso pour engager une 
"médiation pour la libération des trois ressortissants européens 
enlevés", soulignant que le Front Polisario refusait ce genre de 
médiations qui se termine par le paiement de rançons ".
Les trois ressortissants européens sont 
Aino Fernandez Coin, de nationalité espagnole, membre de l’association 
des amis du peuple sahraoui d’Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, 
de nationalité espagnole, membre de l’ONG espagnole MUNDUBAT, et 
Rossella Urru, une Italienne, membre de l’ONG italienne CCISPP. Ils 
travaillaient tous les trois sur des projets humanitaires dans les camps
 de réfugiés sahraouis.
Les terroristes et les trafiquants de drogue font bon ménage
Les services de sécurité de la 
République arabe sahraouie démocratique (RASD) ont encore arrêté jeudi à
 Mijek (territoires libérés) un Sahraoui soupçonné d’être impliqué dans 
l’enlèvement de trois ressortissants européens. Cette arrestation porte à
 11 le nombre d’individus interpellés par les services de sécurité 
sahraouis dans cette affaire, a indiqué à Tifariti le ministre sahraoui 
de la Défense
Dans une déclaration à la presse, en 
marge des travaux du 13ème congrès du Front Polisario, le ministre a 
précisé que lors de l’arrestation d’un groupe activant au sein d’un 
réseau de crime organisé, il y a dix jours, à 90 km au sud du camp de 
réfugiés de Dakhla et à 150 Km au sud-est du camp de Hassi Rabuni, un 
membre de ce groupe a été abattu après avoir résisté à l’interpellation.
Il a ajouté que le cerveau de ce groupe,
 d’origine malienne, s’adonnant au trafic de drogue et entretenant des 
connexions avec des groupes terroristes, est entre les mains des 
autorités sahraouies.
Parmi les onze membres de ce groupe 
arrêtés par les autorités sahraouies figurent des Maliens, des Sahraouis
 et un Mauritanien. M. El Bouhali a également indiqué que ce groupe 
avait été appréhendé alors qu’il était " à la recherche d’un repreneur 
des trois otages ", suite à " l’échec de l’opération de leur rachat par 
El Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ".
Il a précisé, en outre, que ce réseau 
était composé de deux groupes de trafiquants, dont le premier comprend 
sept individus, qui activent essentiellement dans le nord du Mali, et un
 deuxième groupe composé de 5 éléments activant dans le Grand Sahara et 
dans le nord du Mali.

Pour se dédouanner vis à vis des pays qui suivent ces rapts à une vitesse inquiétante,
RépondreSupprimerle POLISARIO se doit de justifier ses dires et mettre le doigt carrément sur la plaie .
Les combattants Sahraouis doivent faire parler les auteurs de ces enlèvements face à la presse internationale...ils rendront service à leur cause qui tend à s'éterniser.
khalfa02.
RépondreSupprimerdes le depart la fameuse caca aida a nier le rapt de ces personnes.et je suis meme persuade qu'ils se trouvent au maroc.
ce pays voisin est la source de pas mal de problemes cause a l'algerie.
une question a poser a nos valeureux guerriers du makhzen.puisque le sahara est marocain pourquoi ne pas recuperer tt le sahara jusqu'au frontiere de tindouf et le nord malien.
mr azoulay et ses amis sionards ne peuvent pas construire des hotels et des lieux de depravation dans le sahara voila le probleme.