samedi 31 mars 2012

La grande mascarade médiaticosarkozyte de la semaine

Ouf, je suis soulagé. Mon coeur se calme, mes poumons peuvent à nouveau pleinement se remplir d'un air urbain pollué, mes peurs s 'estompent. Je peux enfin sortir de chez moi sans mon colt 45 et mes pitbulls: Les "Cavaliers de la fierté" sont sous les verrous.

Je suis heureusement frappé par la coïncidence des dates, cette coordination sans faille entre les actions d'un gouvernement et la campagne électorale d'un candidat (NouvelObs). Ces "cavaliers", en fait des chevaucheurs de bourricots, multipliaient les déclarations et manifestations publiques depuis des mois et des mois, comble de l'audace pour des terroristes clandestins. Il était temps que cela finisse. Le candidat Sarkozy en a rêvé, et par bonheur, le ministre Guéant l'a fait!
Vous vous rendez compte qu'on a trouvé des armes chez ces assassins en puissance. Oh, très peu. Mais avec un traitement OGM, de quoi armer les bataillons descendant des bateaux et des avions que voit M. Le Pen.

Des armes ? Phénomène exceptionnel chez nous puisque dans les caves des cités, où l'on a laissé prospérer les trafics de drogue pour mieux se concentrer sur les petits délits abondant favorablement les statistiques de la "politique du chiffre",  tout est propre et net: pas d'armes, ni Kalachnikov, ni pistolets automatiques, ni grenades, ni lance-roquettes. A Marseille, ils se tuent au lance-pierre.
Allez, avec un peu de chance, on va même avoir avant le second tour un petit attentat à l'explosif qui permettra au Grand Protecteur à talonnettes de faire encore le martial.

Et puis, ce coup de filet, abondamment repris sur tous les écrans, vient à point pour maintenir la fiction d'une république irréprochable. Permettant d'être très discret sur le maintien en détention de P. De Maistre dont la seule défense, quant au financement illégal de la campagne de N. Sarkozy en 2007 est (Libération) : "Je n'ai rien fait de ce qui m'est reproché, j'ai seulement travaillé. Ce que je n'ai pas fait, c'est arrêter un système qui existait depuis 40 ans"...

Et puis, encore chapeau, avec cette légère baisse du déficit du budget de l'état en 2011, qui elle aussi a été abondamment commentée sur toutes les télévisions, taisant soigneusement que la dette publique est passée entre 2010 et 2011 de 82,3% du PIB à 85,8%. "En un an, la dette au sens de Maastricht  s'accroît de 122,1 milliards à 1 717,3 milliards. Ce qui représente quelque 26.278 euros par habitant". (Contes Publics).

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