Les restrictions sur l’agrément de nouveaux partis ont
été levées, même si la création de nouvelles formations politiques reste
tributaire du contenu de la prochaine loi sur les partis. Dans
l’opinion nationale, on estime que les partis poussent ces derniers
temps comme des champignons.
En effet, sept nouveaux partis politiques, créés pour
la plupart par d’anciens dignitaires du régime, auront leur agrément
d’ici à la fin du mois d’octobre prochain, a indiqué une source très au
fait du dossier. Il s’agit des partis de Sid Ahmed Ghozali, le Front
démocratique, de Mohamed Saïd, le Parti de la liberté et de la justice,
du nouveau parti d’Abdallah Djaballah, le Parti de la justice et du
développement, du Rassemblement pour la concorde nationale, et enfin de
celui d’Abdelmadjid Menasra, le Front du changement national.
Quant à l’ancien ministre de la Santé, Amara Benyounès, il aurait refusé de répondre à l’invitation que lui a faite récemment le ministre de l’Intérieur Ould Kablia. Il aurait en effet décidé d’abandonner définitivement la lutte politique. Des groupes ou personnalités ont déposé pour leur formation une demande d’agrément auprès du ministère de l’Intérieur. Interrogé par la presse, l’ancien chef du gouvernement du défunt Mohamed Boudiaf, Sid Ahmed Ghozali, avait dit ceci : «Nous avons déposé notre demande d’agrément il y a onze ans. N’ayant pas reçu de réponse dans les deux mois qui ont suivi, nous avons considéré notre parti comme agréé. Toutefois, le gouvernement a violé les lois de la République en nous interdisant d’activer de facto.» Sid Ahmed Ghozali a estimé que ces effets d’annonce concernant l’agrément de nouveaux partis politiques ou de journaux sont destinés à la consommation externe.
D’autres personnalités envisagent de former des mouvements. En attendant la réponse, que les prochains jours se chargeront d’apporter certainement, Djaballah vient d’annoncer la création de son nouveau parti dénommé le Parti de la justice et du développement lors d’un congrès constitutif.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika en avril 1999, un seul parti politique, le Front national démocratique de Moussa Touati, a été agréé. Moussa Touati, ancien militaire âgé de 58 ans, a obtenu le feu vert le 3 septembre 1999. Le pays compte à ce jour plus d’une soixantaine de partis politiques depuis l’ouverture démocratique amorcée en 1990. Le 16 avril dernier, le ministre de l’Intérieur, Ould Kablia, avait indiqué que son département avait enregistré 42 demandes d’agrément et «pas seulement celles émanant de cinq ou six personnalités connues et dont on parle le plus».
Les partis ayant déposé des demandes d’agrément dénoncent une «attitude arbitraire du ministère de l’Intérieur qui ne leur a même pas fourni de récépissés de dépôt de dossiers». Lors d’une récente déclaration à la presse, le ministre de l’Intérieur avait affirmé qu’aucun dossier de nouveau parti «n’a été refusé» et que 50 % des formations politiques actuelles sont hors la loi.
Le ministre de l’Intérieur justifie le retard dans la délivrance d’agréments par la non-préparation de la nouvelle loi.
Quant à l’ancien ministre de la Santé, Amara Benyounès, il aurait refusé de répondre à l’invitation que lui a faite récemment le ministre de l’Intérieur Ould Kablia. Il aurait en effet décidé d’abandonner définitivement la lutte politique. Des groupes ou personnalités ont déposé pour leur formation une demande d’agrément auprès du ministère de l’Intérieur. Interrogé par la presse, l’ancien chef du gouvernement du défunt Mohamed Boudiaf, Sid Ahmed Ghozali, avait dit ceci : «Nous avons déposé notre demande d’agrément il y a onze ans. N’ayant pas reçu de réponse dans les deux mois qui ont suivi, nous avons considéré notre parti comme agréé. Toutefois, le gouvernement a violé les lois de la République en nous interdisant d’activer de facto.» Sid Ahmed Ghozali a estimé que ces effets d’annonce concernant l’agrément de nouveaux partis politiques ou de journaux sont destinés à la consommation externe.
D’autres personnalités envisagent de former des mouvements. En attendant la réponse, que les prochains jours se chargeront d’apporter certainement, Djaballah vient d’annoncer la création de son nouveau parti dénommé le Parti de la justice et du développement lors d’un congrès constitutif.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika en avril 1999, un seul parti politique, le Front national démocratique de Moussa Touati, a été agréé. Moussa Touati, ancien militaire âgé de 58 ans, a obtenu le feu vert le 3 septembre 1999. Le pays compte à ce jour plus d’une soixantaine de partis politiques depuis l’ouverture démocratique amorcée en 1990. Le 16 avril dernier, le ministre de l’Intérieur, Ould Kablia, avait indiqué que son département avait enregistré 42 demandes d’agrément et «pas seulement celles émanant de cinq ou six personnalités connues et dont on parle le plus».
Les partis ayant déposé des demandes d’agrément dénoncent une «attitude arbitraire du ministère de l’Intérieur qui ne leur a même pas fourni de récépissés de dépôt de dossiers». Lors d’une récente déclaration à la presse, le ministre de l’Intérieur avait affirmé qu’aucun dossier de nouveau parti «n’a été refusé» et que 50 % des formations politiques actuelles sont hors la loi.
Le ministre de l’Intérieur justifie le retard dans la délivrance d’agréments par la non-préparation de la nouvelle loi.
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