Israël se mord les doigts de n’avoir pas «prévu» le printemps arabe.
Israël craint les retombées du « printemps arabe» et/ou de la
démocratisation du monde arabe qui leur seront fatales à plus d’un
titre. Israël a perdu ses « pions » au Proche-Orient et sait que ses
«fidèles» dans le monde arabe n’auront pas l’audace de s’opposer à leur
peuple dans l’affaire de la Palestine.
Mahmoud Abbas a fait exploser
une bombe et, peut-être, sauvé son militantisme et sa carrière
politique en passant outre le diktat des puissances. C’est Israël qui
est dans l’embarras comme les pays arabes qui se sont montrés très
«passifs» pour soutenir la cause palestinienne. Cette affaire jouera un
mauvais tour aux chefs arabes et surtout à la Ligue arabe qui n’a pas
su fédérer les forces arabes et «soutenir» la demande de Mahmoud.
Aucun chef ou leader arabe n’a osé « unifier les arabes et musulmans
sur cette affaire. Les leaders arabes n’ont pas osé défier Obama qui
est revenu sur ses dires et ses analyses. Les Arabes auraient pu faire
rallier des pays européens et asiatiques à leur cause s’ils avaient
bien «négocié» ce tournant. Ils ont décidé de laisser Mahmoud Abbas
jouer seul dans la cour des «puissants» en le soutenant sachant que les
Américains auront le dernier mot. Ce qui est certain, les Etats Unis
obligeront Israël à négocier un traité de Paix et de reprendre les
rounds de discussions sur la Paix. Même sur ce point, les Arabes sont
«passifs» en en disant pas mot ou en orientant les débats comme «exiger»
de Israël de renoncer au Golan et au Sinaï. L’heure est d’obliger les
Palestiniens à s’unir pour faire avancer les discussions et/ou de
s‘entendre sur un programme d’action. Les peuples arabes ne devraient
pas trop compter sur leurs leaders.
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