Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, est en convalescence après
les examens qu’il a subis en France, à la mi-septembre. C’est ce qui
explique son absence de la 66ème session de l’Assemblée Générale des
Nations-Unies, et de l’inauguration du salon international du livre
d’Alger.
Selon des sources relayées par le journal algérien, Elkhabar, dans son édition de ce mercredi, le Président algérien s’est rendu en France le 14 septembre courant pour subir des examens médicaux, en rapport avec l’intervention chirurgicale qu’il a subie en 2005 à l’hôpital Val-de-Grâce à Paris. Ces examens ont duré une semaine et se sont déroulés dans une clinique de la banlieue parisienne.
Selon des sources relayées par le journal algérien, Elkhabar, dans son édition de ce mercredi, le Président algérien s’est rendu en France le 14 septembre courant pour subir des examens médicaux, en rapport avec l’intervention chirurgicale qu’il a subie en 2005 à l’hôpital Val-de-Grâce à Paris. Ces examens ont duré une semaine et se sont déroulés dans une clinique de la banlieue parisienne.
Abdelaziz Bouteflika a regagné, par la suite, l’Algérie pour entrer en convalescence, ce qui l’éloignera de la gestion de la chose publique.
Le Président algérien était parti en France accompagné de quatre personnes : son frère Abderrahim, alias Nasser, le chef du protocole à la présidence de la République, Ammar Rakik, un haut officier des services de renseignements et de sécurité, et un officier militaire de la garde présidentielle.
Les mêmes sources n’ont pas précisé la durée de la convalescence du Président, et se sont limitées à dire qu’il séjourne au Palais al-Mouradia, où il observera une période de repos sur recommandation des médecins, qui le suivent depuis qu’il a été victime d’une hémorragie gastrique.
Le Président de la République est apparu très fatigué dans son discours du 15 avril dernier, où il a annoncé son intention de réaliser des réformes politiques. Sa réapparition a provoqué une polémique sur sa capacité physique à terminer son mandat. Par ailleurs, des réunions tenues dans les cercles restreints de la capitale, évoquent la période après Bouteflika, à l’occasion des élections présidentielles attendues en 2014.
Le débat sur la santé du Président ressurgit à chaque fois qu’il disparaît de la scène publique, pendant une longue période. Mais Bouteflika réapparait à chaque fois, pour affirmer qu’il est toujours en mesure de gouverner.
Abdelaziz Bouteflika a évoqué d’une manière ouverte et déclarée son dossier sanitaire, pour la première fois, dans une déclaration à l’AFP, il y a des années. Lorsqu’il a été interrogé sur son état de santé, il a répondu : "pourquoi, vous vous occupez toujours de ma santé ? Ce que je peux dire, c’est que j’ai été extrêmement malade, et j’ai été sauvé par miracle".
En février dernier, un câble diplomatique de l’ex-ambassadeur américain en Algérie, dévoilé par WikiLeaks, dit que "le Président est atteint d’un cancer". Mais, selon ce même médecin, son état lui permet de poursuivre sa mission.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire