L’Algérie demeure l’un des pays les plus corrompus au Maghreb et dans le
monde arabe, selon l’Indice de perception de la corruption 2011 de
Transparency International. L’Algérie arrive loin derrière ses deux
voisins, le Maroc et la Tunisie et très loin des monarchies du golfe.
Cette mauvaise place illustre l’échec des mécanismes mis en place par
les autorités pour lutter contre la corruption devenue le plus grand
fléau qui menace le pays après le terrorisme.
La corruption continue d’affaiblir de trop nombreux pays à travers le
monde, selon l’Indice de perception de la corruption 2011, paru jeudi 1
décembre. « Il montre que certains gouvernements échouent à protéger
leurs citoyens de la corruption, qu’il s’agisse de détournements de
ressources publiques, de pots-de-vin ou de prises de décisions tenues
secrètes », indique l’organisation.
Transparency International signale « que les manifestations
organisées à travers le monde, souvent alimentées par la corruption et
l’instabilité économique, montraient clairement que les citoyens avaient
le sentiment que leurs dirigeants et institutions publiques n’étaient
ni assez transparents, ni assez responsables. »
L'Algérie à la 112e position
Selon le classement 2011, l’Algérie arrive à la 112e position sur 182
pays et recule ainsi de sept places par rapport au rapport 2010 dans
lequel elle occupait la 105e place sur 180 pays.
L’Algérie partage cette année la même place que l’Egypte, mais arrive
très loin derrières les Emirats Arabes-Unis (28), le Bahreïn (46), Oman
(50), le Koweït (54), la Jordanie (56), l’Arabie Saoudite (57), Tunisie
(73),Maroc (80).
La Syrie est classée à 129e place, derrière le Liban (134), la
Mauritanie (143), le Yémen (164), la Libye(168) alors que l’Irak (175)
ferme le ban.
Echec de la lutte contre la corruption
Pour l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), «
ces très mauvais résultats de l’Algérie pour la 9ème année consécutive,
ne sont pas une surprise, ces dernières années ayant été marqué non
seulement par une explosion des affaires de grande corruption, mais
aussi par une totale absence de volonté politique du pouvoir à lutter
contre la corruption ».
Ce nouveau classement peu reluisant illustre l’échec des politiques
et des mécanismes mis en place par les autorités pour lutter contre la
corruption. Bien au contraire, celle-ci a prospéré au cours du règne du
président Bouteflika, arrivé au pouvoir en 1999.
Depuis une dizaine d’années, la corruption a pris une telle ampleur
qu’elle touche tous les secteurs d’activités, les instituions et
éclabousse les plus hauts responsables du pays.
Bouteflika et ses frères
Dans un rapport diplomatique de l’ambassade US à Alger en date de janvier 2008, l’ambassadeur écrit que que la corruption a atteint de nouveaux sommets, touche jusqu’aux frères de Bouteflika et menace le développement économique du pays. »
Les deux scandales les plus retentissants ont touché la compagnie
pétrolière Sonatrach ainsi que l’autoroute Est-ouest présentée comme le
projet du siècle en Algérie.
Environ deux tiers des pays de la liste ont des notes inférieures à
5, ce qui démontre, selon l'ONG, qu'il reste beaucoup à faire dans le
cadre de la lutte anti-corruption.
« Que ce soit en Europe, frappée par la crise de la dette, ou dans le
monde arabe, à l'aube d'une nouvelle ère politique, les dirigeants
doivent prendre en compte l'exigence d'une meilleure gouvernance »,
souligne Huguette Labelle, responsable de Transparency International,
organisation basée à Berlin.
Législations anti-corruption inefficaces
La plupart des pays arabes occupent la partie la plus basse du classement, avec des notes inférieures à 4.
Avant le « printemps arabe », Transparency avait d'ailleurs estimé
que « le népotisme et la corruption étaient si enracinés dans la vie de
tous les jours que même les législations anti-corruption existantes sont
de peu d'effet ».
Pour construire son classement, qui ne reflète que la perception de
la corruption, l'ONG s'appuie sur des données collectées par 13
institutions internationales, parmi lesquelles la Banque mondiale, les
banques asiatique et africaine de développement ou encore le Forum
économique mondial.
Lire l'article original : DNA
khalfa02.
RépondreSupprimersi je comprends bien c'est dans les pays ou il y a le plus de allahou akbar ou il y a le plus de corrompus.
pas etonnant que ces pays subissent la malediction divine dans tous les domaines.
les dernieres en lybie,en egypte,au yemen,en syrie et d'autres vont suivre.
allah yestour
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RépondreSupprimer@khalfa02
RépondreSupprimer*********
la religion est une chose , la corruption en est une autre et...à son paroxysme puisqu'ils ne se supportent pas et sont même contre indiqués de crainte de faire masse.
Chez les gens qui connaissent la valeur de Allahou Akbar , ceux là vous diront que ceux qui pratiquent la corruption ( la rachwa) sont maudits ainsi que leur(s) intermédiaire(s).
khalfa02.
RépondreSupprimerjustement.peu de gens a l'heure actuelle connaissent vraiment la valeur du mot de allahou akbar.et le chatiment qu'allah reservera a ceux qui s'adonnent a rendre licite les interdits de dieu.
mon cher el-arabi.le wahabisme importe chez nous depuis une trentaine d'annee a pollue l'ame algerienne.comme si l'islam pratique par nos ancetres etait une heresie aux yeux des saouds de malheur.
En Algérie , pour ne pas nous éloigner de ce que l'on connaît le plus , Dilapidation et détournements massifs de deniers publics sont à l'origine de ce classement indigne d'une nation comme la nôtre et pourtant nous y voilà ....
RépondreSupprimerQui sont les corrompus ??? Qui sont les corrupteurs ( connus de tous ) ???
Qui sont ces grands voleurs détourneurs de privilèges et de biens publics(connus de tous)??
Quel tribunal, quel juge va-t-il , enfin ,leur rappeler aujourd’hui et demain et pour toute l’éternité qu’ils ne sont que des criminels, de grands criminels de droit commun ???
Du délire à l’état pur.....! Pauvre Algérie !