La visite du ministre qatari de l’Énergie et de l’industrie dans notre
pays s’est soldée notamment par la signature d’un accord qui prévoit une
participation du Qatar à l’exploration et à l’exploitation de gisements
d’or dans l’extrême sud algérien. Après l’outarde, les émirs des pays
richissimes du Golfe ont désormais une autre raison d’adorer l’Algérie,
son Sahara surtout. Une raison en or, il faut en convenir.
Pourquoi le Qatar ? Hormis ses pétrodollars qui, apparemment, lui ouvrent toutes les portes et qui lui permettent même de gagner l’insigne honneur d’organiser le Mondial 2022, ce pays n’est pas connu pour une expertise particulière dans le domaine minier.
Mais à ses grandes capacités financières s’ajoute, il est vrai, sa position géopolitique sous-tendue par une diplomatie qui, par son caractère offensif à l’échelle régionale, est aux antipodes de la nôtre, réduite au silence et à l’inaction. Le choix du Qatar comme partenaire n’est pas explicable par le seul fait que ce pays ne soit pas situé dans la zone géographique présentement exposée à la récession économique. Fort heureusement, d’ailleurs, car s’il s’agissait seulement d’éviter de tels risques, l’on verra bientôt Sonatrach s’associer à Qatar Petroleum et à Qatar Gas ! À tous ces facteurs plus ou moins subjectifs, s’ajoutent les relations très cordiales qui, dit-on, lient les plus hauts dirigeants des deux pays. Dans nos contrées, cela compte énormément. Et même beaucoup plus que l’avis des experts les plus avertis. C’est ainsi que nos lois nationales destinées à réprimer toute atteinte aux espèces animales protégées, bien que dûment votées et promulguées par qui de droit, n’ont pas mis fin à la chasse à l’outarde prisée par “nos amis les émirs”.
Autre exemple de la prééminence de ces relations sur tout autre critère : le récent et spectaculaire revirement de la position officielle de l’Algérie quant au dossier de la crise libyenne intervenait suite à une rencontre-surprise, à Doha, entre Abdelaziz Bouteflika, l’émir du Qatar et… un certain Mustapha Abdouljalil. Pourquoi fallait-il passer par Doha pour corriger une faute politique et sceller un rapprochement entre Alger et Tripoli ? Sans doute pour les mêmes raisons qui permettent aujourd’hui au Qatar d’accéder à nos mines d’or.
Pourquoi le Qatar ? Hormis ses pétrodollars qui, apparemment, lui ouvrent toutes les portes et qui lui permettent même de gagner l’insigne honneur d’organiser le Mondial 2022, ce pays n’est pas connu pour une expertise particulière dans le domaine minier.
Mais à ses grandes capacités financières s’ajoute, il est vrai, sa position géopolitique sous-tendue par une diplomatie qui, par son caractère offensif à l’échelle régionale, est aux antipodes de la nôtre, réduite au silence et à l’inaction. Le choix du Qatar comme partenaire n’est pas explicable par le seul fait que ce pays ne soit pas situé dans la zone géographique présentement exposée à la récession économique. Fort heureusement, d’ailleurs, car s’il s’agissait seulement d’éviter de tels risques, l’on verra bientôt Sonatrach s’associer à Qatar Petroleum et à Qatar Gas ! À tous ces facteurs plus ou moins subjectifs, s’ajoutent les relations très cordiales qui, dit-on, lient les plus hauts dirigeants des deux pays. Dans nos contrées, cela compte énormément. Et même beaucoup plus que l’avis des experts les plus avertis. C’est ainsi que nos lois nationales destinées à réprimer toute atteinte aux espèces animales protégées, bien que dûment votées et promulguées par qui de droit, n’ont pas mis fin à la chasse à l’outarde prisée par “nos amis les émirs”.
Autre exemple de la prééminence de ces relations sur tout autre critère : le récent et spectaculaire revirement de la position officielle de l’Algérie quant au dossier de la crise libyenne intervenait suite à une rencontre-surprise, à Doha, entre Abdelaziz Bouteflika, l’émir du Qatar et… un certain Mustapha Abdouljalil. Pourquoi fallait-il passer par Doha pour corriger une faute politique et sceller un rapprochement entre Alger et Tripoli ? Sans doute pour les mêmes raisons qui permettent aujourd’hui au Qatar d’accéder à nos mines d’or.
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