Les réseaux sociaux et leur implication dans les
«printemps arabes». Telle est la question à laquelle
a tenté de répondre M. Abdelaziz Derdouri, expert en
communication et professeur à l’Institut
des sciences politiques d’Alger, invité hier du centre
des études stratégiques du quotidien arabophone Al Chaâb.
L’invité du forum a estimé que ces réseaux sociaux,
dont Facebook qui revendique plus de 700 millions d’utilisateurs de par
le monde, ne sont pas étrangers aux évènements qui ont lieu actuellement
dans le monde arabe. Pis encore, ils sont directement impliqués dans
des pays qui ont connu des bouleversements politiques, telles l’Egypte
et la Tunisie.
Ces deux pays, comme a tenu à préciser l’expert, étaient toutefois prédisposés au changement. «Les réseaux sociaux ne sont venus qu’en appoint ; certaines études indiquent que le changement était beaucoup plus l’œuvre du peuple que celle des réseaux sociaux». M. Derdouri, ancien colonel de l’ANP, a par ailleurs expliqué que ces réseaux sociaux ont tendance à se développer à grande échelle dans les pays arabes. «Dans certains pays du Moyen-Orient, le taux de pénétration augmente d’année en année. En Irak, le nombre d’utilisateurs augmente de 350 % par an. En Algérie, avec 2 200 000 utilisateurs, le taux est de 150 % par an. C’est énorme», souligne M. Derdouri. Et d’ajouter : «Tout cela fait que Facebook trouve un terrain favorable pour des desseins inavoués».
L’expert a signalé par ailleurs cette «gestion à deux vitesses» de la part de Facebook. «Ce réseau social laisse faire dans une zone et ferme dans une autre. Cela prouve qu’il y a des intentions malsaines chez cet organisme», dit-il, en citant les cas du Qatar et de la Palestine. «Ces deux pays qui ont appelé aussi à des révolutions ont vu leur pages supprimées. Que signifie tout cela ? Cette censure doit certainement servir les intérêts géostratégiques du pays qui abrite Facebook, en l’occurrence les Etats-Unis», a-t-il indiqué. M. Abdelaziz Derdouri a rappelé également la volonté des pays développés tels que les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne à réglementer «strictement» l’usage de l’Internet chez eux. «Ces pays ne badinent pas avec la sécurité nationale. Et dans ce cas, personne n’a à redire», a-t-il soutenu. Pour ce qui est de l’Algérie, l’expert appelle à plus de vigilance et de sensibilisation, «car il y va de notre sécurité nationale», a-t-il martelé. L’expert a tenu à signaler que des sites terroristes, tel que celui du GSPC, sont hébergés aux Etats-Unis. Et d’appeler les autorités à être sans pitié contre ces journaux qui se font l’écho de ces sites, en publiant dit-il, des photos de terroristes, tirées des sites en question, à la une de leurs publications.
Ces deux pays, comme a tenu à préciser l’expert, étaient toutefois prédisposés au changement. «Les réseaux sociaux ne sont venus qu’en appoint ; certaines études indiquent que le changement était beaucoup plus l’œuvre du peuple que celle des réseaux sociaux». M. Derdouri, ancien colonel de l’ANP, a par ailleurs expliqué que ces réseaux sociaux ont tendance à se développer à grande échelle dans les pays arabes. «Dans certains pays du Moyen-Orient, le taux de pénétration augmente d’année en année. En Irak, le nombre d’utilisateurs augmente de 350 % par an. En Algérie, avec 2 200 000 utilisateurs, le taux est de 150 % par an. C’est énorme», souligne M. Derdouri. Et d’ajouter : «Tout cela fait que Facebook trouve un terrain favorable pour des desseins inavoués».
L’expert a signalé par ailleurs cette «gestion à deux vitesses» de la part de Facebook. «Ce réseau social laisse faire dans une zone et ferme dans une autre. Cela prouve qu’il y a des intentions malsaines chez cet organisme», dit-il, en citant les cas du Qatar et de la Palestine. «Ces deux pays qui ont appelé aussi à des révolutions ont vu leur pages supprimées. Que signifie tout cela ? Cette censure doit certainement servir les intérêts géostratégiques du pays qui abrite Facebook, en l’occurrence les Etats-Unis», a-t-il indiqué. M. Abdelaziz Derdouri a rappelé également la volonté des pays développés tels que les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne à réglementer «strictement» l’usage de l’Internet chez eux. «Ces pays ne badinent pas avec la sécurité nationale. Et dans ce cas, personne n’a à redire», a-t-il soutenu. Pour ce qui est de l’Algérie, l’expert appelle à plus de vigilance et de sensibilisation, «car il y va de notre sécurité nationale», a-t-il martelé. L’expert a tenu à signaler que des sites terroristes, tel que celui du GSPC, sont hébergés aux Etats-Unis. Et d’appeler les autorités à être sans pitié contre ces journaux qui se font l’écho de ces sites, en publiant dit-il, des photos de terroristes, tirées des sites en question, à la une de leurs publications.
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