Le gouvernement a
donné son feu vert au relèvement à 15 000 dinars de toutes les
pensions et allocations de retraite inférieures à ce montant et
l'augmentation de 30% des pensions de retraite dont le montant est
égal à 15 000 DA.
Le Conseil des
ministres a décidé une augmentation variant par paliers de 28% à 24%
pour les pensions et allocations de retraite dont le montant est
supérieur à 30 000 DA et inférieur à 40 000 DA et une augmentation à
15% pour celles dont le montant est égal ou supérieur à 40 000 DA.
Selon la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR),
affiliée à l'UGTA, qui réclame depuis des années une augmentation de
40%, plus de 500 000 retraités perçoivent moins de 10 000 DA par
mois. Des pensions insignifiantes qui ne peuvent point améliorer
leur quotidien. La décision du Conseil des ministres de relever le
seuil minimum des pensions de retraite est de nature à soulager un
tant soit peu les 2 400 000 retraités salariés et non-salariés qui
bénéficieront de ces mesures à partir du 1er janvier prochain.
Cependant, la décision prise par le gouvernement, n'a pas manqué de
susciter la grogne des ayants droits qui s'attendaient à une
augmentation plus conséquente de leurs pensions. Leurs représentants
syndicaux, qui avaient demandé une augmentation de 40%, expriment
leur déception de ne pas voir exaucés leurs besoins par le Conseil
des ministres.Il convient de noter que ces mesures seront financées
par le budget de l'Etat avec un impact annuel de plus de 63
milliards de dinars. Les retraités estiment que ces augmentations
sont est en deçà de leurs espérances, c'est l'avis du secrétaire
générale de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR),
Smail Laouchiche qui s'exprimait hier sur les ondes de la radio
nationale. Interrogé après l'annonce de cette augmentation,
Laouchiche a expliqué que les 30% d'augmentation ne concernent pas
l'ensemble des retraités, mais plutôt les petites pensions
uniquement. Les syndicalistes ne sont pas satisfaits d'autant plus
cette augmentation, précise-t-il, "va baisser jusqu'à 15% pour
certains paliers ". Pour rappel, ces mesures constituent la
troisième intervention du budget de l'Etat au profit des retraités,
après celles de 2006 et 2009 qui ont notamment permis de relever
successivement les plus faibles pensions de retraite à un minimum de
10 000 DA puis de 11 000 DA, et d'instituer un fonds national de
réserve des retraites financé par 3% de la fiscalité pétrolière.
Rappelons-le, la question de la revalorisation des pensions de
retraite n'a pas été tranchée lors de la tripartite du mois de
septembre dernier telle qu'elle a été revendiquée par l'UGTA. Les
partenaires sociaux ont abouti au relèvement du salaire minimum
garanti (SNMG), dans le sillage des différentes augmentations de
rémunérations intervenues dans la Fonction publique et dans le
secteur économique, c'est là que le président de la République avait
ordonné au gouvernement de préparer un dossier pour faire bénéficier
les retraités d'une amélioration de leur pouvoir d'achat. Bien que
la FNTR ne rejette pas ces augmentations, elle continue à réclamer,
entre autres, à ce que le SNMG qui est actuellement à 75% revienne à
100%.
Comparer le salaire d'un ministre, devenu ministre accidentellement, à la pension d'un retraité qui s'est sacrifié corps et âme dans l'intérêt du pays.
RépondreSupprimerLa différence est comme ciel et terre.
Si l'économie actuelle est sur les rails c'est grâce au sacrifice de ceux qui ont été pressés comme des citrons puis jetés aux oubliettes.
Prenez l'exemple des hydrocarbures , secteur que je maîtrise plus que tout autre, le cadre qui sort tout frais de l'IAP ou de l'INHC et pour qui tout est soigneusement préparé , ce cadre là , perçoit le triple de ce que perçoit le retraîté qui s'est dépensé à la tâche pour préparer sa propre relève.
Les miettes qu'on jette par ci et par là pour faire taire les retraités est une véritable insulte à la dignité de ceux qui ne visaient pas le salaire ( du temps où ils étaient actifs) mais , visaient en leur âme et conscience , à servir le pays , ce pays qui titube alors qu'il ne titubait aucunement , ce pays qui a été forgé par l'amour des anciens , l'amour de servir et non pas de SE servir.