Les
prochaines élections législatives auront lieu en
Algérie au printemps prochain et pour garantir leur
"transparence" elles seront ouvertes à des
observateurs internationaux, a annoncé un
communiqué du Conseil des ministres dimanche.
"Le corps électoral sera convoqué dès la
fin de la session d’automne du parlement pour la
tenue, au cours du printemps prochain, des élections
législatives, puis, comme je l’ai déjà
annoncé en avril dernier, je soumettrai au Parlement le
projet de révision de la Constitution dans le respect
des dispositions énoncées par cette Loi
fondamentale", a déclaré le président
algérien Abdelaziz Bouteflika.
Les précédentes législatives ont eu lieu en
mai 2007 après 19 jours d’une campagne électorale
très peu suivie.
M. Bouteflika a annoncé que l’Algérie fera appel
aux observateurs internationaux et a chargé le
gouvernement "d’engager sans délai les
démarches requises auprès de la Ligue des Etats
arabes, de l’Union africaine, de l’Organisation
de la Conférence islamique, de l’Union
européenne et des Nations unies pour inviter toutes ces
organisations à dépêcher de manière
significative leurs observateurs aux prochaines
législatives", poursuit le communiqué.
"En attendant, je me réjouis de la prochaine tenue
des élections législatives dans une pluralité
sans précédent, avec la participation d’une
classe politique qui sera renforcée par de nouveaux
partis et les facilitations que la loi a mises en place en
faveur des candidats indépendants", a souligné
le chef de l’Etat.
L’élaboration des textes réglementaires
requis pour l’organisation des élections
législatives a été entamée et ces
derniers seront disponibles dans les quelques jours qui
suivront la convocation du corps électoral,
précise le communiqué.
Le président algérien était sorti de sa
réserve mercredi pour défendre ses réformes
politiques, sévèrement critiquées par
l’opposition et une partie de son propre camp à
l’Assemblée nationale.
Il avait indiqué que l’Algérie avait oeuvré
avec "responsabilité" pour garantir "un
climat propice à des réformes politiques",
à la lumière des révoltes dans les pays arabes.
Ces réformes avaient été annoncées par M.
Bouteflika en avril dans un discours à la nation en
réponse à une vague de protestation et
d’émeutes dans le pays, dans la foulée du
Printemps arabe.
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