mardi 20 décembre 2011

Algérie: le FLN se voit majoritaire, avec les islamistes à 35%, aux législatives 2012

ALGER — Le chef du Front de Libération Nationale (FLN), l'ancien parti unique algérien, parie sur une victoire de sa formation aux législatives du printemps 2012, suivi par les islamistes avec 35% des voix, a rapporté mardi la presse.
"Vu la réalité du terrain et la fidélité affichée au FLN par nos bastions traditionnels, je pense que nous serons la première force politique du pays en 2012", a déclaré Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, lors d'une conférence de presse pour les journalistes algériens lundi.
"Les partis islamistes n'enregistreront qu'entre 35 et 40% des voix", a-t-il affirmé, même si les islamistes sont majoritaires dans les pays voisins.
Selon ce ministre sans portefeuille, dont le parti domine l'Assemblée nationale populaire avec 136 députés sur 389, il n'y aura pas de raz-de-marée islamiste dans son pays.
"L'Algérie a vécu cette expérience en 1991 et l'Histoire ne se répètera pas. Le FIS (Front islamiste de Salut) a depuis été dissous, ses militants sont maintenant éparpillés dans plusieurs partis, y compris au FLN, au RND (Rassemblement nationale pour la démocratie du Premier ministre Ahmed Ouyahia) et au MSP (Mouvement de la société pour la Paix, islamiste)", a-t-il affirmé en référence aux alliés du FLN au sein de l'Alliance présidentielle.
La suspension du processus électoral en 1991 qui promettait la victoire au FIS avait plongé le pays dans une guerre civile de plus de dix ans qui a fait quelque 200.000 morts.
Mais le patron du MSP, Bouguerra Soltani, est lui, convaincu, d'un prochain raz-de marée islamiste en Algérie: ses "ikhwane" ("frères" en arabe) "triompheront aux prochaines élections", a-t-il affirmé à plusieurs reprises.
Les législatives sont prévues au printemps prochain mais leur date n'est pas encore arrêtée.
Reste qu'à ces élections, de nouveaux partis devraient être agréés en vertu des réformes politiques menées sous l'égide du président Abdelaziz Bouteflika pour couper court à toute contagion du Printemps arabe en Algérie.
Ainsi, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Dahou Ould Kablia a évalué lundi devant des sénateurs, à une "quinzaine" le nombre de candidatures de partis à l'agrément avant cette échéance.

2 commentaires:

  1. L'heure n'est ni aux salamalecs ni aux courbettes, mais, fonction de notre amère et sanglante expérience, fonction de ce que l'Algérie a vécu, enduré, supporté et payé le prix, il est plus que nécessaire de serrer les vis autant de fois que nécessaire en vue du cadenassage du paysage politique.

    Il n’est plus question de permettre aux brebis galleuses de prendre notre destin en mains.

    Tout parti se présentant comme défendant les préceptes de l'Islam (version FIS ou Sidi zekri),
    De même que :
    Tout parti régionaliste donc briseur de l'UNITE DU PEUPLE (version SS, ou l'antipathique chanteur qui fantasme, depuis l’autre rive, sur un GPRA-bis)
    Le pauvre malade se voit déjà en tant que Président ou au poste de son excellence Mr. l'Ambassadeur. (yekhi rkhiss !)

    Ces rêveurs ou fauteurs de troubles nous ont bernés une fois et nous avons payé le prix durant une décennie.
    Qui parmi nous, n’a pas été atteint dans sa chair ?
    Nous ne sommes pas prêts de laisser des charognards parler au nom d’une partie ou de tout un peuple.

    Pour garder la dignité haute et ne pas permettre à certains fils de harkis de brader l'Algérie (et, ils se sont déjà engagés à le faire après d'El-Yahoudi-bhl- hachakom avec promesse ultérieure de nouer des relations diplomatiques entre l'occupant de la Palestine et la terre du million de Chahids).
    Que ce malade sache que l’Algérie n’est pas la Libye et toute tentative de nuire à l’unité du peuple, rencontrera la foudre de ce même peuple.

    L'heure n'est pas au rafistolage ni même aux colmatages de brèches mais, l’Algérie fière de son peuple, compte à ce jour, des cadres historiques parmi lesquels certains sont parmi nous par la grâce d’Allah- nous les invitons à occuper le terrain et ne pas laisser le terrain libre.
    Etant libre de toute allégeance à un quelconque parti politique mais, ayant l’Algérie dans les tripes à l’instar de mes frères Moussebbilines des heures de gloire, j’estime que l’appel du secrétaire général du FLN mérite respect et force notre admiration.

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  2. ha ha ha ! parole de barbefèlène ....qui se croit tout permis ! dégage , le système est pourri jusqu'aux os et ils se permettent encore des chansons à la solde du clan d'Oujda ...arrêtez votre baratin de désoeuvré qui stagne et recule vers les années 60 .....2012 c'est pour le changement pas pour marcher à reculons......n'ayez pas peur des citoyens Algériens parce que vous serez redevable devant Dieu pour toute cette Hogra

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