Fixées au printemps 2012, les législatives en Algérie font déjà débat.
Bien que le président Abdelaziz Bouteflika aient promis la transparence
et l’invitation d’observateurs internationaux qui veilleront au bon
déroulement du scrutin, le Rassemblement pour la culture et la
démocratie (RCD), parti d’opposition, estime que les délais ne sont pas
suffisants pour une élection transparente, et pour une observation
digne, rapporte RFI ce mardi. "Ce n’est pas en 2012
que les Algériens vont avoir un Parlement légitime et performant", a
déclaré Saïd Saadi, président du RCD. "Tel que nous connaissons le
régime algérien, eut égard aux lois qu’il vient de faire passer au
Parlement qui sont toutes liberticides, nous avons quelque raison de
considérer qu’il n’y a aucune volonté d’ouverture", a-t-il ajouté.
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