La fin de la délivrance des passeports habituels est arrêtée au 24 novembre.
Après cette date, les ressortissants algériens immatriculés à
l’étranger se verront délivrer la nouvelle formule du document
biométrique, conformément aux exigences de l’Organisation de l’aviation
civile internationale. L’annonce faite par Chérif Oualid, consul de
Bobigny (France), lors de la réception donnée à l’occasion des
festivités du 1er Novembre, a été confirmée, hier, par un communiqué
indiquant que les demandes seront traitées par l’administration
centrale, contrairement au passé.
Le dossier a été allégé de façon significative au regard du nombre hallucinant de pièces administratives demandées par le ministère de l’Intérieur, au début de l’instauration du passeport biométrique. La demande ne comporte que huit documents :
Le dossier a été allégé de façon significative au regard du nombre hallucinant de pièces administratives demandées par le ministère de l’Intérieur, au début de l’instauration du passeport biométrique. La demande ne comporte que huit documents :
1- Un formulaire à retirer auprès du consulat
2- Un extrait d’acte de naissance S12 délivré par l’APC de naissance
3- La carte d’immatriculation consulaire valide
4- Copie et original de la carte de résidence
5- Attestation de travail ou certificat de scolarité
6- 4 photos d’identité en couleur et numérique
7- Copie de la carte de groupage sanguin
8- Quittance fiscale
2- Un extrait d’acte de naissance S12 délivré par l’APC de naissance
3- La carte d’immatriculation consulaire valide
4- Copie et original de la carte de résidence
5- Attestation de travail ou certificat de scolarité
6- 4 photos d’identité en couleur et numérique
7- Copie de la carte de groupage sanguin
8- Quittance fiscale
Les auteurs de cette liste n’ont pas dérogé à la règle habituelle de la
collection insensée de papiers qui n’ont aucune utilité pour le
passeport, biométrique soit-il. Ainsi, la carte de groupage, qui relève
du secret médical, n’a sans doute aucune utilité pour l’identité de la
personne. Son exigence, qui est une particularité algérienne, reste un
mystère. Il en est de même pour le certificat de travail et la quittance
fiscale qui relèvent, toutes deux, d’un registre étranger à la
possession d’un passeport. Un demandeur étudiant passe, l’année d’après,
à la vie active. Son passeport portera donc une mention désuète. De
même qu’on peut passer de la vie active à la retraite ou au chômage.
L’indicateur de profession sera donc un faux.
Quant à la quittance fiscale, elle peut être interprétée comme une
connivence inexplicable de notre administration avec le Trésor public du
pays d’accueil. Cette désinvolture bureaucratique comporte une grave
entorse à la notion de souveraineté nationale. Le passeport est la
propriété de l’Etat algérien. En conséquence, sa délivrance ne peut être
soumise à l’appréciation d’un agent comptable d’un pays tiers. La
quittance fiscale apparaît comme nouvelle hérésie administrative qui
soulève déjà des commentaires sarcastiques ici et là.
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