Pour un grand nombre d’observateurs, l’expérience
algérienne avec l’intégrisme religieux risquerait de se répéter en
Tunisie. La guerre des slogans et des appellations a été déclenchée
sitôt, soit après la chute de l’ancien régime.
Une semaine après la chute du régime de
Ben Ali, les islamistes sont sortis pour la première accomplir la prière
de vendredi devant le siège du ministère de l’Intérieur. Un jour
plutôt, un groupe d’islamistes est sorti dans une marche appelant pour
« le jihad ».
Pour les démocrates, ces sorties n’avaient rien de normal. Bien qu’ils
n’aient pas présenté des programmes politiques dignes d’apporter un
changement, les partis dits laïques ont riposté par la multiplication de
leurs sorties médiatiques. Par contre, les partis islamistes ont tout
fait pour convaincre par leur programme adopté par le parti Annahda.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire