Arnaud Montebourg était l’invité jeudi 6 octobre de l’émission "Face à
l’Actu" sur Beur FM. Interrogé par le journaliste Abdelkrim Branine sur
plusieurs sujets, il a notamment abordé la question de ses origines :
D’ailleurs moi-même j’ai quelques origines (…) algériennes. C’est un peu mon deuxième pays. Pourquoi ? Parce que mon grand père (…) était algérien. Un arabe, pas un pied noir, un arabe… Il faut dire les choses. (…) Il a porté en 39-45 porté l’uniforme français et combattu pour la France, et puis après, pendant la guerre d’Algérie, il était du coté du FLN. (…) C’est-à-dire, il a finalement été l’un de ceux qui (…) s’est battu pour la décolonisation. Et bien cette décolonisation aujourd’hui elle n’est pas soldée ; c’est-à-dire qu’aujourd’hui vous avez des français qui n’acceptent pas la vision qu’on donne de cette histoire là. Il serait temps, je crois, de la mettre dans le patrimoine politique, culturel et même psychologique commun. Ça fait parti un peu des leçons que j’ai tirées de ma propre histoire personnelle, qui est l’histoire d’une rencontre entre un algérien égaré dans le Morvan et une famille de bouchers-charcutiers du coté de mon père. Dans notre famille on se surnomme les arabo-morvandiaux. C’est en tout cas mon histoire et j’en suis très fier parce que c’est une richesse, une force. Et il y a des millions de français comme ça. La France n’est pas une nation ethnique, c’est une nation contractuelle.
D’ailleurs moi-même j’ai quelques origines (…) algériennes. C’est un peu mon deuxième pays. Pourquoi ? Parce que mon grand père (…) était algérien. Un arabe, pas un pied noir, un arabe… Il faut dire les choses. (…) Il a porté en 39-45 porté l’uniforme français et combattu pour la France, et puis après, pendant la guerre d’Algérie, il était du coté du FLN. (…) C’est-à-dire, il a finalement été l’un de ceux qui (…) s’est battu pour la décolonisation. Et bien cette décolonisation aujourd’hui elle n’est pas soldée ; c’est-à-dire qu’aujourd’hui vous avez des français qui n’acceptent pas la vision qu’on donne de cette histoire là. Il serait temps, je crois, de la mettre dans le patrimoine politique, culturel et même psychologique commun. Ça fait parti un peu des leçons que j’ai tirées de ma propre histoire personnelle, qui est l’histoire d’une rencontre entre un algérien égaré dans le Morvan et une famille de bouchers-charcutiers du coté de mon père. Dans notre famille on se surnomme les arabo-morvandiaux. C’est en tout cas mon histoire et j’en suis très fier parce que c’est une richesse, une force. Et il y a des millions de français comme ça. La France n’est pas une nation ethnique, c’est une nation contractuelle.
Au sujet de la religion :"Je ne suis pas de ceux qui acceptent l’idée qu’il y ait une sorte de catho-laïcité, c’est-à-dire une laïcité stigmatisante pour d’autres religions que la religion majoritaire dans notre pays. (…). Aujourd’hui il ne faudrait pas recommencer avec une confrontation entre l’islam et la chrétienté ou le judaïsme."
Au sujet du proche orient : "Les provocations d’Israël et de son gouvernement extrémiste, les appuis dont ils disposent et notamment, malheureusement excessivement aux Etats-Unis (…)… C’est à l’Europe et à la France de prendre l’initiative pour faire pression sur Israël et avancer dans le processus de paix, et on le fera en soutenant la cause palestinienne. Je suis favorable à la reconnaissance de l’Etat palestinien viable dans les frontières de 1967 tel que cela été proposé. Nous avons signé tous une résolution dans ce sens à l’Assemblée Nationale et j’en suis particulièrement fier."
La liberté d'expression telle réclamée à cor et à cri par la corporation du monde de la presse, est un couteau à double tranchant.
RépondreSupprimerla liberté d'expression est un moyen d'agiter la marmite afin de discerner l'utile de l'agréable , de discerner l'utile de...l'inutile.
La rectification de tir s'opère avec intelligence à la seule condition que le remodelage du paysage politique ne soit pas un travers profitable et exploitable pour briser l'élan d'un peuple , l'élan d'une famille qui s'est sacrifiée pour maintenir l'harmonie où tout le monde trouve son compte.
Dans le cas de notre pays , les grandes enjambées franchies par nos responsables politiques tendent à instaurer cette liberté de presse , puisque c'est le sujet du jour.
Nos plumitifs étant de sensibilités diverses , il y va de soi que les tiraillements prennent corps d'où l'instauration des débats sur la façon de percevoir "ce mode d'expression".
La réticence des politiques d'ouvrir les vannes s'explique par le fait que le danger, à moyen et long terme, est perceptible à moins d'être aveugle pour ne pas percevoir les dangers encourus. Il aurait été préférable que les tendances synchronisent leur vision de la chose, sinon ce sera l'éternel langage de sourds.
Pour ma part, la presse Algérienne d'expression Française se fait un malin plaisir et, curieusement se retrouve quotidiennement en rang serré pour tirer à boulets rouges sur la langue d'El-Moutanabbi ...chose inacceptable et inacceptée ...leur fantasme est de concrétiser des fantasmes qui nous ramèneront à l'âge des grottes ce , au grand dam de notre adversaire qui verrait dans ce "mode de liberté" une avancée spectaculaire alors qu'en réalité , nous nous serions livrés pieds et mains liés à la destruction de l'édifice national , ciment de notre unité.
Le courant exprimant le changement est épaulé par l'ex-colonisateur (il faut le dire , l'écrire et le crier si besoin est) alors que cet ex-colonisateur devrait balayer devant sa porte et , pourquoi pas d'instaurer ce modus vivendi chez soi , autour de la question Bretonne , Corse, Alsacienne et...que sais-je encore ?
La liberté d'expression est dangereuse si elle n'est pas réglementée, si elle n'est pas balisée.
Chez nous , en lisant la presse dans la langue de Molière, c'est l'incitation à la haine inter-communautaire à tel point que l'Arabe est surnommé le Baathiste" et d'autres qualificatifs des plus bas de la part de ceux qui s'agitent au nom de cette même liberté.
Et d'ajouter, que certains - ici même- dans ce site uniquement , et Dieu sait combien de sites internet m'accordent l'hospitalité pour partager nos réflexions, que certains ne tolèrent même pas mon pseudo ce qui démontre , que l'Algérien n'est pas prêt à s'accepter dans sa diversité .
Que tu sois grand de taille ou petit , que tu sois noir de peau ou basané, que tu acceptes mon pseudo avec grincement de dents pour le simple fait que je ne suis pas de ton patelin , tout ceci démontre qu'il nous reste beaucoup de chemin à parcourir ensemble , à la seule condition de javelliser son esprit et d'accepter la différence dans la déférence.
Une phrase de pasteur gravée à l'entrée d'un édifice national est fortement significative et que je me plairais d'ajouter pour conclure mon écrit: " je ne te demande ni ton nom , ni d'où tu viens, ni tes origines mais ...de quoi souffres-tu ?"
En conclusion: ceux qui courent, tête baissée pour livrer notre pays à la casse, devraient méditer sur ces sages propos.
El_Arabi_El_Acil
En effet , il serait bon de demander au peuple :
RépondreSupprimer" de quoi souffres-tu ??? "........!!!
Après , suite aux réponses très vindicatives , inhérentes aux différentes situations d'apoplexie vécues par les citoyens de tous bord on pourra ...essayer de parler de liberté d'expression !!! Que ce soit de la presse ou autre !!!! ............Certain se pavane et se plaint que son pseudo n'est pas aimé dans ce blog..........N'y a t-il que son pseudo qui n'est pas aimé ??? Certainement pas , car s'il veut imposer ses idées coûte que coûte ,on comprendra aisément qu'il est le "mal-aimé"
Pourtant , lui-même ne tolère pas la contradiction de ce qu'il raconte ....alors se plaindre devient une arme de défense ...foireuse
NADO se base sur 2 adages que l'on peut lire , mais que je répète ....:
"Si l'on ne croit pas à la liberté d'expression pour les gens qu'on méprise, on n'y croit pas du tout."
"La liberté d’expression totale, illimitée, pour toute opinion quelle qu’elle soit, sans aucune restriction ni réserve, est un besoin absolu pour l’intelligence."
Quand on veut baliser la liberté d'expression çà veut dire que l'on construit un mur de séparation à l'image de notre système actuel...!
Le système aime créer la paranoïa générale afin d’étouffer l’expression libre des Algériens. Il veut nous pousser à déserter le Net. Il faut donc continuer à s’exprimer librement sur le net… pour la liberté et les droits élémentaires des Algériens. Sans peur. Les seuls paranos, ce sont les chiens de garde du système...!
Ou il est Question de Racines d'un peuple.....!!!
RépondreSupprimerEnfant d’Algérie, digne fils de Mazigh souviens toi du jour ou tu es né. Ce n’était pas en 1962 ni en 1954, non c’était bien plus loin, des milliers d’années plus loin.
Enfant d'Algérie, Souviens toi, homme de la protohistoire, aube de l’humanité balbutiante, tu as marqué, il y a 10 000 ans par tes gravures sur le roc et ta peinture indélébile mêlé de sang et de vie, ta naissance sur cette terre sacrée et mille fois meurtrie.
Enfant d’Algérie, Gétule, numide ou maure, tu étais là avant même l’existence de Rome. Mêlés aux phéniciens et aux hommes de Mésopotamie, homme libre, Amazigh tu régnais sur la méditerranée, de Carthagène à Tripoli en passant par la Sardaigne et la Sicile.
Enfant d’Algérie, souviens toi, de ta patrie, il y’a a plus de 2000 ans déjà elle s’étendait de Siga à Cirta la millénaire avec Syphax et Massinissa qui chacun à sa manière ont écrit les plus belles pages de ton histoire.
Enfant d’Algérie, fils des massiles et des massaessiles, tu étais là, il y’a plus de 2000ans pour défendre ta terre contre l’envahisseur Romain, tu as traversé avec Hannibal le carthaginois, les Pyrénées et les alpes pour affirmer jusqu’aux portes de Rome ta volonté de vivre libre.
Enfant d’Algérie, te souviens tu de la bataille de Cannes. Tu étais là en 216 avant Jésus Christ, redoutables cavaliers numides aux côtés d’Hannibal. En une journée de combat tu as décimé la légendaire légion romaine selon un plan de bataille, resté à jamais gravé dans la mémoire de l’humanité.
Enfant d’Algérie, tu étais aussi là à cette bataille de Zama contre le général romain, Scipion l’Africain où s’est jouée en un jour l’histoire du monde. Ce jour là tu n’as pas été le vainqueur, non faute de ta bravoure, mais faute d’unité dans les rangs de tes frères numides.
Enfant d’Algérie, souviens toi tu étais de ceux des gens du livre, Djeraoua dans les Aures guidé par Dihya, ta reine-générale, première femme dans l’histoire à occuper ce rang. Dihya et Tinhinan dans le désert des berbère, font partie de l’histoire de ta nation. C’est sur ta terre qu’ils reposent.
A suivre ...