Le Réseau de l’Echange international de la liberté
d’expression (Ifex) a émis des réserves sur son site web sur les
dispositions de la nouvelle loi sur l’information, adoptée récemment par
le conseil des ministres, estimant que « cette loi a été élaborée en
plein printemps arabe », ajoutant que « l’Algérie s’est vue obligée
d’entreprendre une série de réformes politiques et législatives ».
Dans ce sens, l’Ifex a indiqué que la
nouvelle loi sur l’information est un pas vers l’avant, notamment dans
son article portant sur la dépénalisation du délit de presse. Par
contre, l’Ifex, un réseau mondial de défense de la liberté d’expression,
fondé en 1992 à Montréal, a émis des réserves sur les amendes imposées
contre les journalistes, les considérant comme des restrictions
entravant la liberté d’expression.
En ce qui est de l’ouverture du champ audiovisuel aux opérateurs privés,
l’Ifex relève que « cette initiative n’est qu’une formalité », dans la
mesure où les chaînes de télévision et radio à créer seront
« non-indépendantes », indiquant que les dispositions de ladite loi
imposent plusieurs conditions et restrictions, tout particulièrement en
ce qui concerne l’obtention des agréments, sachant qu’une organisme
chargé de l’organisation du secteur sera créée. Sur ce registre, l’Ifex a
mis en exergue l’ambigüité caractérisant l’organisme chargé de
l’organisation du champ audiovisuel, prévue d’être créée prochainement.
En dépit de sa propagation, la presse électronique n’a pas été
mentionnée par la nouvelle loi sur l’information. Une attitude
injustifiable, selon l’Ifex.
Par ailleurs, l’Ifex a appelé les autorités algériennes à entreprendre
des réformes globales et réelles garantissant les libertés collectives
et de ne pas se contenter des demi solutions pour surmonter les
évènements qui secouent le monde arabe actuellement.
En dépit de sa propagation, la presse électronique n’a pas été mentionnée par la nouvelle loi sur l’information.........Hé oui !
RépondreSupprimerC'est bien ce que je disais :
le seul excès blâmable et condamnable est celui de se taire, de se la fermer, de ne rien dire, de ne pas dire arrêtez ! Vous dépassez les limites !
Notre seule et plus grave douleur sera notre silence. Preuve volée de notre consentement. Ce que l'on ne doit jamais faire ....se taire !
Le système aime créer la paranoïa générale afin d’étouffer l’expression libre des Algériens. Il veut nous pousser à déserter le Net. Il faut donc continuer à s’exprimer librement sur le net… pour la liberté et les droits élémentaires des Algériens. Sans peur. Les seuls paranos, ce sont les chiens de garde du système...!