lundi 26 septembre 2011

L’exception Algérienne MATURITE OU REALISME D’UN PEUPLE AGUERRI

L’exception Algérienne

Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Bahreïn, Yémen se sont embrasés et même le Maroc a failli l’être et a dû affronter le vent de la contestation populaire, mis à par l’Algérie et les observateurs qui ont tous parier sur une explosion se sont trompés.

Du fait que le pays qui a vécu des émeutes au début de l’année Erreur et mauvais calcul politiques, car les griefs exprimés concernaient la plupart du temps des revendications non moins légitimes, tels que qu’un meilleure cadre de vie pour le citoyen et pour la prise en charge des problèmes vécus par la jeunesse, étudiants, enseignants, personnel soignant et retraités, appelant à plus de démocratie et pour dénoncer, la bureaucratie, la corruption, le laxisme, les passes droits et la cherté de la vie, voire la remise en question de tout un système, qui ne redistribue pas suffisamment ni assez bien les richesses du pays contrairement à d’autres, et offre peu de perspectives d’avenir sereines.
Chômage, jeunesse marginalisée, système politique sclérosé voire verrouillé, par la corruption: les mêmes ingrédients qu’ailleurs, mais pas de séisme populaire comme certains le souhaitent D’autant plus compréhensible de prime abord, au vu des symptômes qui affectent le citoyen algérien : une société tiraillée entre une envie de modernité évidente et un conservatisme qui peine à s’estomper, l’existence de nombreux tabous pesant comme un carcan de plomb sur les épaules d’une jeunesse qui suffoque, le parcours du combattant attendant ceux qui cherchent un logement ou désirent créer leur entreprise en respectant les règles labyrinthiques élaborées par l’administration, ou encore l’absence de loisirs accessibles, voire simplement disponibles, pour certains privilégiés Alors pourquoi ?Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte et les Algériens ont déjà « donné », car peu nombreuses sont les nations arabes qui ont payé chèrement le prix, pour leur indépendance, comme l’Algérie qui a trop souvent joué les premiers rôles, telle que la décennie noire, qui a traumatisé tout un peuple et qui depuis, n’a jamais autant aspiré à la paix. Bouteflika n’est pas Moubarak, ni Ben Ali, ni Saleh, ni Assad ou Kaddafi, il ne suscite ni haine ni rancœur, compte tenu de la difficulté rencontrée pour tenir la barre d’un vaisseau qui s’appelle l’Algérie, sorti de la tempête et qui tangue plus que de raison Qu’on le veuille ou non sa légitimité reste cependant intacte pour lui être gré, d’avoir ramené la paix qui semblait lointaine et inaccessible et ce jusqu’en 1999. Le vrai problème est la réalité vécue, logements de fortune, les écoles inaccessibles, les hôpitaux qui ne vous soignent pas ou mal, les injustices quotidiennes, les mille et un tracas qui font que vous avez plus le sentiment de survivre que de vivre, et la conviction que les « chefs » sont loin de tout cela et regardent ailleurs. La majorité, ne veut pas voir le pays sombrer dans la violence car elle en a fait l’expérience et souhaite ardemment que le pays sorte de ce nuage de brume et prospère, vœu de tous les algériens qui ne veulent tomber dans la propagande des médias dirigés par le lobby sioniste

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