Frédéric Martel annonce le scandale international de Carla Bruni-Sarkozy

Il est rare qu’un journaliste se prive de publier des scoops dans son livre pour les réserver à la presse. Mais pour Frédéric Martel, qui navigue entre les supports, les langues, les cultures et les réseaux sociaux, il n’y a pas de règle. 

Le "scandale international" annoncé dans Marianne par Frédéric Martel

Quelques jours après la parution de son livre J’aime pas le sarkozysme culturel, dans lequel il consacre notamment un chapitre très moqueur, voire féroce, à l’encontre de la première dame de France, Frédéric Martel publie une enquête "exclusive" dans Marianne dans laquelle il révèle "les dysfonctionnements et le mélange des genres auxquels aboutit l'action - et l'inaction - de Carla Bruni-Sarkozy dans sa fondation et son comportement en tant qu'ambassadrice de la lutte contre le sida". 

3,5 millions de dollars illégalement versés

D’après cette annonce auto-proclamée "scandale international", Carla Bruni-Sarkozy aurait demandé que soient versés "3,5 millions de dollars (...) par le Fonds mondial de lutte contre le sida, en marge de la légalité, et sans appel d’offre (…)  à plusieurs sociétés d’un de ses amis".

Carla Bruni-Sarkozy, coupable de "double dévoiement" ?

Dans son pamphlet contre le président J’aime pas le Sarkozysme culturel, Frédéric Martel remettait déjà en question les intentions de la première dame en fondant son association de lutte contre l’illettrisme, "créée, selon Martel, sur un coup de tête".

"Après avoir enquêté sur le sujet, poursuit-il, je me suis rendu compte que la fondation Carla Bruni Sarkozy était une coquille encore vide. La première dame ne se rend jamais dans ses locaux (...) Plus grave, ajoute-t-il, elle en est réduite à mobiliser les moyens de l'Etat pour soutenir indirectement sa fondation, ce que l'Elysée et le ministre de la Culture se sont empressés de faire. C'est un double dévoiement de l'esprit de la philanthropie et de l'utilisation de l'argent public". 

La suite du livre est à découvrir sur le compte Twitter de son auteur.

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