Elle s'appelle Aliaa Magda Elmahdy, elle est égyptienne et a
exposé ses photos d'elle, nue sur un blog. On s'en doute, sa démarche a suscité
en Égypte beaucoup plus de critiques qu'elle n'a suscité encouragement ou
soutien. Au passage, on le devine, la jeune étudiante des Beaux-arts s'est fait
traiter de tous les noms. Il reste, que l'on soit pour la démarche de la jeune
Egyptienne cela passe pour une goutte d'eau dans un océan face à la masse de
ceux qui rejettent et condamnent et ne sert finalement strictement à rien.
Cependant, ces photos de nu – même artistiques – ont défini les limites de la
liberté d'expression et celles de créer sous nos latitudes musulmanes. Le vent
de liberté qui a soufflé n'a jamais signifié une libération des valeurs
ancestrales de la société. La société régule le mouvement et la circulation des
idées au point de confiner la pensée et les expressions – même artistiques –
les plus hardies à la sphère strictement privée, voire intime. Les photos de
Aliaa Magda Elmahdy et celles d'autres Egyptiennes sont publiées sous le titre
«mémoires d'une révoltée». Révoltée qui est allée au-delà de la remise en
question d'un pouvoir et d'un système politique. Mais les révoltes en Egypte,
en Tunisie ou en Libye, ont-elles un jour promis une liberté d'expression
totale qui se libère de tous les tabous et de tous les contrôles ? Au-delà
d'une démarche artistique, l'initiative de Aliaa Magda Elmahdy, que beaucoup
considèrent et considéreront comme provocatrice, a permis de mettre à nu les
limites que dresse la société égyptienne – autant que toutes les sociétés
musulmanes – quand on évoque le terme liberté et lorsqu'elles réalisent leur
libération. La société égyptienne, dans ce cas précis, est aussi le miroir de
toutes les autres sociétés, fondamentalement musulmanes, rétives à tout ce qui
sort des sentiers battus de la morale pudibonde, mais plus que cela, rétives à
toutes les idées qui ne sont pas attendues. Plus que la nudité maladroitement
photographiée d'une gamine, quelle place occupent les aspects
multidimensionnels de la pensée et de la création dans la sphère publique dans
nos pays ? Quelle place pour la pensée athée ou agnostique ? Quelle place pour
les démarches créatives inattendues, audacieuses et anticonformistes ?
quoi!choque.la copte de service devoile la vraie nature des moeurs de oum el dounia.et de ses travers.
RépondreSupprimerça me fait penser a la ligue arabe.montrer ses muscles aux frangins et baisser le pantalon devant l'etat sioniste.
mon frere et compatriote nado.remplaçant la fille par la ligue a ton avis ou est la difference!
khalfa02
aucune mon ami!
RépondreSupprimerstp,Inscrit toi comme membre pour voir tes commentaires affichés en direct sans modération .merci !