Sans surprise, le député européen Kader Arif intègre l’équipe de
campagne de François Hollande. Soutien historique de François Hollande,
Kader Arif avait été son bras droit à la tête du PS. Le député européen
spécialiste des questions de commerce internationale sera en charge de
la Coopération.
Dévoilée mercredi, l’équipe de campagne du candidat à l’élection
présidentielle François Hollande constitue un savant dosage entre
soutiens historiques et ouverture. Pierre Moscovici, député du Doubs est
désigné Directeur de campagne. Martine Aubry, Jean Michel Baylet et
Jean Marc Ayrault composent le conseil du candidat. A noter l’absence du
nouveau président du Sénat Jean Pierre Bel qui n’apparaît pas dans
l’organigramme.
Ni Ségolène Royal, ni Arnaud Montebourg n’ont pour l’heure de
mission. Mais plusieurs de leurs proches participeront à l’état major de
campagne. Manuel Valls sera lui, en charge de la communication. Michel
Sapin travaillera sur le projet présidentiel.
Faites connaissance avec...Kader Arif (lu chez TSA)
Je suis né le 3 juillet 1959 à Alger., je suis arrivé en France quand j’avais 4 ans. J’ai un parcours traditionnel pour beaucoup d’entre nous, un père ouvrier et une mère sans emploi. Mes parents se sont installés dans le Tarn à Castres, j’ai grandi sur place jusqu’en terminale. Premier militantisme à Castres, au lycée, dans ce qu’on appelait l’Union nationale des comités d’action lycéen, l’Uncal, née de l’après 1968. Ensuite, militantisme socialiste, prise de carte en 1983. Longtemps simple militant de base, j’ai eu la chance de croiser Lionel Jospin en 1988. Cette rencontre a été un accélérateur pour moi, tant sur le plan politique qu’humainement. Ce fut une rencontre qui me fut très formatrice...
En
1995, je suis devenu membre du conseil municipal de Castanet-Tolosan,
ville de l’agglomération toulousaine. En 1999, je deviens premier
secrétaire de la fédération de Haute-Garonne ; en 2000, j’entre au
bureau national, puis nommé en 2002, secrétaire national chargé des
relations internationales, en 2003, secrétaire national en charge de la
mondialisation. Je reste basé à Toulouse.
Ma fonction : député européen, Premier secrétaire du PS de la Haute-Garonne, secrétaire national aux fédérations.
Ma principale qualité : Si je devais dire quelle serait ma première qualité : l’amour en la vie et la croyance dans les autres, je pense. J’espère avoir toujours ce regard qui est de considérer que la vie, c’est quelque chose dans laquelle il faut être engagé, qu’il faut y croire malgré les difficultés que nous rencontrons. Et en même temps, il faut être proche des gens, très à l’écoute, rester toujours avec le sentiment chevillé que l’humilité et la simplicité sont deux qualités fondamentales. Au delà de mon rôle d’élu, j’essaie de garder cette approche dans la relation que l’on peut avoir avec les autres, avec l’autre, qui soit-il.
Mes idées pour soutenir le développement de l’AlgérieDans mon travail de parlementaire européen, je viens de rendre un rapport dont je suis fier concernant la mise en place de la zone d’échanges euro-mediterranéenne, construit autour de quelques idées-clé.
La première, mettre en place une banque euro méditerranéenne de développement, Seconde idée, une université euro-mediterranéenne, le rassemblement des jeunes autour de la culture, et enfin aider à la mise en place d’un bloc régional dans le Maghreb.Par ailleurs, je pense que la communauté algérienne de France, est la plus belle ambassadrice de ce lien entre le Nord et le Sud, entre la France et l’Algérie, ces deux pays qui doivent sortir de leur histoire commune dramatique. Et dans l’intérêt de l’une et de l’autre, il faut évacuer les scories qui ne permettent pas d’établir de bonnes relations. Je me bats pour cela pour qu’il y’ait cette coopération amicale et respectueuse.J’étais très heureux l’été dernier d’être allé avec François Hollande, à la tête d’une délégation en Algérie. Cela faisait 16 ans que cela n’a pas été fait : un voyage d’un premier secrétaire du PS à Alger. Nous avons rencontré durant trois jours, le président Bouteflika, le gouvernement, les partis politiques, les associations… Nous avons eu des discussions très enrichissantes. Il faut que la France ait un regard tourné vers l’Algérie, mais en même temps nous devons nous situer dans une relation ou l’on pourra, demain, aider cette nation à devenir un grand pays émergent.
Ma fonction : député européen, Premier secrétaire du PS de la Haute-Garonne, secrétaire national aux fédérations.
Ma principale qualité : Si je devais dire quelle serait ma première qualité : l’amour en la vie et la croyance dans les autres, je pense. J’espère avoir toujours ce regard qui est de considérer que la vie, c’est quelque chose dans laquelle il faut être engagé, qu’il faut y croire malgré les difficultés que nous rencontrons. Et en même temps, il faut être proche des gens, très à l’écoute, rester toujours avec le sentiment chevillé que l’humilité et la simplicité sont deux qualités fondamentales. Au delà de mon rôle d’élu, j’essaie de garder cette approche dans la relation que l’on peut avoir avec les autres, avec l’autre, qui soit-il.
Mes idées pour soutenir le développement de l’AlgérieDans mon travail de parlementaire européen, je viens de rendre un rapport dont je suis fier concernant la mise en place de la zone d’échanges euro-mediterranéenne, construit autour de quelques idées-clé.
La première, mettre en place une banque euro méditerranéenne de développement, Seconde idée, une université euro-mediterranéenne, le rassemblement des jeunes autour de la culture, et enfin aider à la mise en place d’un bloc régional dans le Maghreb.Par ailleurs, je pense que la communauté algérienne de France, est la plus belle ambassadrice de ce lien entre le Nord et le Sud, entre la France et l’Algérie, ces deux pays qui doivent sortir de leur histoire commune dramatique. Et dans l’intérêt de l’une et de l’autre, il faut évacuer les scories qui ne permettent pas d’établir de bonnes relations. Je me bats pour cela pour qu’il y’ait cette coopération amicale et respectueuse.J’étais très heureux l’été dernier d’être allé avec François Hollande, à la tête d’une délégation en Algérie. Cela faisait 16 ans que cela n’a pas été fait : un voyage d’un premier secrétaire du PS à Alger. Nous avons rencontré durant trois jours, le président Bouteflika, le gouvernement, les partis politiques, les associations… Nous avons eu des discussions très enrichissantes. Il faut que la France ait un regard tourné vers l’Algérie, mais en même temps nous devons nous situer dans une relation ou l’on pourra, demain, aider cette nation à devenir un grand pays émergent.
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