lundi 14 novembre 2011

Libye - A Tripoli, les milices se font la guerre

Des affrontements entre deux milices libyennes rivales ont provoqué la mort d’au moins six personnes le 12 novembre, dans l’ouest de Tripoli, la capitale libyenne. C’est l’une des échauffourées les plus violentes depuis la mort du dictateur déchu, le colonel Kadhafi, le 20 octobre dernier.
Les violences ont éclaté entre un groupe de la ville côtière de Zawiyah et un autre de Warshefana, un quartier de la banlieue ouest de Tripoli où certains habitants ont été accusés de continuer à soutenir l’ancien gouvernement.
Durant ces heurts, des centaines d’hommes de la milice de Zawiyah ont investi la portion d’autoroute qui conduit à Tripoli en tirant dans les airs depuis des véhicules armés de mitrailleuses ou de lance-roquettes. Ils se sont précipités en direction de Warshefana, avant d’essuyer les tirs du camp d’en face. Le bilan est de six morts selon les autorités. Mais dans son reportage, le correspondant du New York Times à Zawiyah fait état d’une quinzaine de victimes, d’après le témoignage de combattants.
Le conflit semble avoir été déclenché par une dispute pour le contrôle d'une base militaire de Kadhafi sur cette autoroute. Certains combattants avancent aussi des problèmes de frontières entre les différentes communautés. La confusion semblait régner parmi les belligérants de Zawihah sur l’identité de leurs opposants:
«Je ne sais pas si ce sont des rebelles ou des pro-Kadhafi, explique un homme armé en panique, mais ils ont utilisé des canons anti-aériens contre nous, et nous étions coincés».
De nombreuses rivalités meurtrières ont émergé au sein des groupes de rebelles qui ont combattu Kadhafi. L’ennemi commun étant éliminé, la compétition pour les territoires, les ressources naturelles et le pouvoir risque dorénavant de provoquer un long conflit entre les différents groupes belligérants.
Le président du Conseil national de transition (CNT) a affirmé qu'il espérait que les deux parties parviennent à un accord qui mettra fin à ces combats, qui, pour lui, concernent deux groupes de rebelles. «Je voudrais dire aux Libyens que tout est sous contrôle», a-t-il déclaré.
Ces violences sont les dernières en date d’une longue série de petits affrontements qui ont éclaté sporadiquement dans le pays ces dernières semaines. Le grand défi du CNT, encore très faible, sera de rassembler les différentes factions afin d'éviter la guerre civile.

4 commentaires:

  1. encore de la desinformation botulienne.ce n'est pas des rebelles entre-eux qui s'entretuent.c'est bien des patriotes lybiens et la resistance qui se met en route.les mensonges du cnt ne sont plus a demontrer on attends toujours la liste et les noms des 6000 morts de benghazi.
    khalfa02

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  2. Cher ami khalfa
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    Merci mon ami

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  3. L'incident dont on parle officiellement aujourd'hui, est une ouverture de parenthèses
    Je souhaite me tromper du fait que les médias de l'autre rive nous ont habitués à l'expression de: tribus qui ne connaissent que le langage des armes .
    En d'autres termes , les Libyens risquent de regretter le temps de la Djamahirya Libyenne .
    La parenthèse ouverte risque de s'éterniser pour la voir fermée.
    Tel était , et est, le voeu de Sarko et son compère le pseudo-philosophe.

    Ceci me fait penser aux frères Irakiens où les occidentaux sont arrivés - là aussi - à briser l'unité d'une nation , à la disloquer entre : Chiite et Sunnite façon de jeter de l'huile sur le feu afin de voir l'édifice Irakien en ruine . Et ils ont atteint leurs objectifs en démembrant la glorieuse Irak et en plaçant à la tête de ce pays des pions ayant fait leurs preuves au sein de la CIA.

    Pendant ce temps là , l'occident tambourine et nos frères dansent au rythme imposé .
    Et le comble , les danseurs reprennent en choeur ce que les médias étrangers ne cessent de ressasser de la façon la plus hypocrite .
    Les mots de tyran , démocratie , peuple avili et asservi et de l'autre côté on fait croire que le monde occidental est prêt à soutenir ces pauvres peuples qui n'implorent que le secours de l'occident.


    Le monde Arabe se doit d'unifier ses rangs et de s'imposer une discipline parce que les leaders qui ont tenu la "baguette haute" à ce même occident doivent tourner et se retourner dans leur tombe.
    En parlant de discipline , j'insinue les conventions étatiques qui régissent chaque nation et bannir à tout jamais les mandats présidentiels à vie . La coopération multiforme inter-Arabes doit prendre le dessus de ce clivage aberrant et le recours aux pays en dehors de notre monde pour assurer la police interne , ceci doit être considéré comme une trahisson punissable de la façon la plus claire.

    On peut écrire et écrire des heures durant pour relater nos malheurs . L'esprit défaitiste a pris le dessus aussi bien sur le nationalisme que sur la dignité . Les peuples ont une part de responsabilité dans les humiliations successives mais , comment peuvent-ils réagir quand les rois Arabes (et sans exception) sont les premiers virus qui empestent notre monde

    J'ai l'impression que les peuples Arabes sont exactement comme un troupeau sans berger . C'est l'errance à ne plus en finir.

    Grandeur et décadence.

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  4. J'ai l'impression que les peuples Arabes sont exactement comme un troupeau sans berger . C'est l'errance à ne plus en finir.
    si,si ils ont un berger.qui a comme livre de chevet le talmud.
    le wahabisme on est une copie edulcoree pour les neuneux qui les suivent

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