TUNIS — La justice tunisienne a émis un mandat d'arrêt international
contre Souha Arafat, la veuve du dirigeant palestinien Yasser Arafat,
a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Justice.
Le tribunal
de première instance de Tunis a émis un mandat d'arrêt contre Mme
Arafat, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de la Justice
Kadhem Zine El Abidine, sans préciser les motivations de cette décision.
Selon
des sites d'informations tunisiens, la veuve du dirigeant palestinien
est poursuivie pour corruption dans l'affaire de "l'Ecole internationale
de Carthage" qu'elle avait fondée au printemps 2007 (bien: 2007) avec
Leïla Trabelsi, l'ex-première dame de Tunisie, dans la banlieue nord de
Tunis.
La création de cette école avait créé des remous, car elle
avait entraîné la fermeture d'un établissement réputé, l'école Louis
Pasteur-Bouebdeli.
Selon la presse tunisienne, des désaccords étaient rapidement apparus entre Leïla Ben Ali et Souha Arafat.
Le
14 août 2007, le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali avait déchu
Mme Arafat de sa nationalité tunisienne, acquise en septembre 2006.
Elle avait alors quitté la Tunisie pour Malte.
Dans une
déclaration faite par téléphone samedi au quotidien arabophone Al Qods
basé à Londres, Mme Arafat a affirmé n'avoir "plus aucun lien avec
l'Ecole internationale de Carthage". "J'ai renoncé à cette école au
profit d'Asma Mahjoub, la nièce de Leïla Ben Ali", déclare-t-elle.
Mme
Arafat, Palestinienne de naissance, était l'assistante du chef de l'OLP
(Organisation de Libération de la Palestine) Yasser Arafat pendant son
exil en Tunisie, de 1982 à 1994. Elle l'avait épousé en secret en 1990.
Leur mariage avait été révélé deux ans plus tard.
Après la mort du
dirigeant palestinien en 2004, elle était revenue s'installer à Tunis
et avait obtenu la nationalité tunisienne.
Issue de la bourgeoisie
chrétienne palestinienne, Souha Arafat, 48 ans, était loin de faire
l'unanimité dans la société palestinienne, en raison de ses goûts de
luxe affichés, contrastant avec le mode de vie austère de son époux.
Elle a eu une fille avec Yasser Arafat, Zahwa.
En
2003, la France, où elle a longtemps vécu et dont elle a la
nationalité, a ouvert une enquête préliminaire sur des transfert de
fonds suspects sur son compte bancaire parisien.
En Tunisie, elle
vivait dans la discrétion. Elle était cependant sortie de son silence en
août 2006 pour démentir à l'AFP des rumeurs publiées dans la presse
arabe selon lesquelles elle s'était remariée avec Belhassen Trabelsi,
homme d'affaires et gendre de Ben Ali.
AFP
c'est une affaire de femmes donc , ce n'est pas une affaire à suivre.
RépondreSupprimerlaissons les femmes entre elles !
El_Arabi_El_Acil
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