Dans une longue interview accordée à l’hebdomadaire en langue arabe «
Ourabia » dans sa livraison du dimanche 16 octobre 2011, l’ancien
super-ministre sous Bourguiba et actuel leader du Mouvement de l’Unité
populaire, Ahmed Ben Salah n’hésite pas à mettre de l’huile sur le feu
en ce moment bien délicat de pré-scrutin.
Il estime, ainsi, que « la Tunisie n’est pas en train de vivre une révolution, mais plutôt un prolongement du régime de Ben Ali avec des règlements de comptes entre deux clans ». Et tout en mettant en cause les éloges faits par Obama pour notre pays, il déclare que la Tunisie se trouve au bord d’un volcan car « la politique du mensonge entamée avec Bourguiba s’est prolongée avec l’ère novembriste et se poursuit avec le duo Mebazzaâ-Caïd Essebsi ».
Parvenu à ce point de l’interview, M. Ben Salah lance sa « bombe » en accusant nommément « Béji Caïd Essebsi d’être, dans les années 70, le principal architecte, en compagnie de son directeur de sûreté à l’époque, d’une tentative de son assassinat parce qu’il représentait un second Salah Ben Youssef aux yeux du Combattant suprême ».
D’autre part et tout en faisant l’éloge de Rached Ghannouchi en tant « qu’homme politique modéré et responsable », Ahmed Ben Salah s’est attaqué au gouvernement provisoire et à l’Instance de Ben Achour.
M. Ben Salah énumère, aussi, certains dépassements commis du temps de l’ère Bourguiba dont notamment le pillage des biens et du patrimoine des Beys, notamment par Wassila Bourguiba.
Bon à souligner que le super puissant ministre de Bourguiba, cumulant 3 ou 4 portefeuilles à la fois, était l’un des rares à faire l’unanimité populaire contre lui, ce qui avait poussé Bourguiba à se débarrasser de lui et à faire appel à feu Hédi Nouira pour sauver la Tunisie qui se trouvait, effectivement, au bord du gouffre.
Il estime, ainsi, que « la Tunisie n’est pas en train de vivre une révolution, mais plutôt un prolongement du régime de Ben Ali avec des règlements de comptes entre deux clans ». Et tout en mettant en cause les éloges faits par Obama pour notre pays, il déclare que la Tunisie se trouve au bord d’un volcan car « la politique du mensonge entamée avec Bourguiba s’est prolongée avec l’ère novembriste et se poursuit avec le duo Mebazzaâ-Caïd Essebsi ».
Parvenu à ce point de l’interview, M. Ben Salah lance sa « bombe » en accusant nommément « Béji Caïd Essebsi d’être, dans les années 70, le principal architecte, en compagnie de son directeur de sûreté à l’époque, d’une tentative de son assassinat parce qu’il représentait un second Salah Ben Youssef aux yeux du Combattant suprême ».
D’autre part et tout en faisant l’éloge de Rached Ghannouchi en tant « qu’homme politique modéré et responsable », Ahmed Ben Salah s’est attaqué au gouvernement provisoire et à l’Instance de Ben Achour.
M. Ben Salah énumère, aussi, certains dépassements commis du temps de l’ère Bourguiba dont notamment le pillage des biens et du patrimoine des Beys, notamment par Wassila Bourguiba.
Bon à souligner que le super puissant ministre de Bourguiba, cumulant 3 ou 4 portefeuilles à la fois, était l’un des rares à faire l’unanimité populaire contre lui, ce qui avait poussé Bourguiba à se débarrasser de lui et à faire appel à feu Hédi Nouira pour sauver la Tunisie qui se trouvait, effectivement, au bord du gouffre.
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