Répondant à une question sur la réalité de l'agriculture
algérienne, dont la " performance " louée par les statistiques et les
discours officiels est contredite dans les faits par la hausse des
importations, Ouyahia s'en est pris aux fraudeurs qui, dit-il, "
n'hésitent pas à enlever la nourriture de la bouche de leurs frères pour la
donner à autrui ". Car, selon le premier ministre notre agriculture
subvient aux besoins de trois peuples, le nôtre, et " en partie "
celui de la Tunisie et de Libye.
Voilà pourquoi l'agriculture algérienne aura
beau enregistrer d'année en année des performances, les importations en la
matière augmenteront d'année en année. Un cycle sans fin, un cercle vicieux,
une fatalité contre laquelle on ne saurait lutter. C'est cela le sentiment que
laisse la réponse de Ouyahia.
Le spéculateur détourne les produits que l'état
subventionne annuellement à coup de milliards de dollars pour les revendre à
nos voisins avec des marges suffisantes qui leur permet de les acheter. Du même
coup, il prive le consommateur algérien, le destinataire naturel du produit, du
bénéfice que supposait ladite subvention. Examinons en deux points ce
qu'implique un tel raisonnement. La première chose est l'aveu officiel d'un
haut responsable de l'état que nos frontières sont des passoires et non des
frontières. Ce qui est valable pour la nourriture devrait l'être pour des
produits autrement plus nocifs : la drogue, par exemple. Mais aussi les armes.
Si des tonnes de nourriture passe allègrement à l'insu des douanes et des
postes de contrôles pour alimenter " deux peuples " en sus du nôtre,
imaginez la quantité d'explosifs, d'armes lourds ou légères, de drogues durs et
de cigarettes etc. qui emprunteraient
le même chemin au nez et à la barbe des autorités - qu'on ne peut
soupçonner de complicité, cela va de soi. Deuxième chose, quand bien même nos
trafiquants auraient un code moral qui les dissuaderait de toucher à des
trafics autrement plus lucratifs que le blé ou le lait, n'existerait-il donc
aucune parade contre cette spéculation, qui font perdre à l'état son argent,
par milliards de dollars annuels, et au peuple sa nourriture ? A défaut
d'inscrire la spéculation sur les denrées alimentaires dans la liste des crimes
les plus graves, au moins à titre dissuasif, ou de consacrer un budget
supplémentaire - qui restera minime par rapport aux pertes et aux dommages
engendrés - pour renforcer les contrôles, n'est-il pas judicieux de cesser les
subventions qui profitent, ici même, à toutes les catégories des plus aisées aux
plus pauvres et d'allouer cet argent aux nécessiteux pour renforcer leur
pouvoir d'achat, et mettre ainsi fin à la spéculation sur nos frontières ?
Ha ha ha c'est hilarant....!
RépondreSupprimerl'Algérie nourrir trois pays ???
Mais il fait de mauvais comptes l'éternel " first minister "..........!!!!
Si ce beau pays était bien géré par des gens compétents , j'imagine que toute l'Afrique mangerait à sa faim.........Hélas les ploucs se sont accaparés des leviers de commande et ne veulent plus les lâcher......jusqu'au jour où........ils finiront comme leurs con-frères !
Salut l’ami
RépondreSupprimerJe me demande ou sont passé le reste de nos amis ? Alors qu’est- ce qu’ils attendent !!! Enfin pour un début, je vous rassure le blog marche bien et il remonte doucement et surement sur les pages Google avec un peu de temps il sera encore plus visible.
Salut Nado !
RépondreSupprimerIls sont vraiment fainéants nos amis ...!
A moins qu'ils sont toujours en vacances ...Alors les amis ... finie l'hibernation , faut vous lancer ......Sans hésitation les gars ...!!!
Bonsoir mon ami
RépondreSupprimerIls se font encore désirer, l’hibernation a assez durée les mecs !pourtant à cet instant, je constate plus de 40 personnes en ligne sur le blog, de France détienne la part de lion suivie de l’Algérie et les états unis .j’espère d’ici un à deux mois nous serons au top ! je regrette nos amis nous aide pas de coté animation …qu'est ce qu'ils attendent!!!djazair avant tout sera clôturé dans quelques jours et les commentaires sont déjà fermés