A notre arrivée dans la ville de Cherchell, il nous a été difficile d’avoir l’adresse du domicile des deux kamikazes, les gens n’étant pas bavards, mais notre patience a été fructueuse.
La première personne que nous avons rencontrée
était la mère des deux kamikazes. Au début elle refusa de nous parler ès
qu’elle a su que nous étions des journaliste. C’est son fils cadet
Moussa qui nous reçoit.
Moussa apprend le suicide de ses frères à sa sortie de prison
Moussa,
frère cadet des deux kamikazes, Larbi et Houari nous raconte qu’il
était en prison à Chlef. A sa sortie, il apprend la nouvelle. « Je
sortais de prison lorsque j’ai appris que mes frangins étaient mort dans
une opération suicide », nous dit-il tristement, avant d’ajouter :
« Nous n’avons rien à vous dire, toute la famille est affectée. Larbi et
Houari ont prit leur secret avec eux ».
Larbi et Houari étaient des intellectuels. Larbi écrivait des poèmes et Houari était imam en Jordanie.Moussa
nous raconte que son frère Larbi composait des poèmes. Il avait
plusieurs œuvres en son nom et Houari était imam en Jordanie et était
revenu récemment après une longue absence.
Larbi, né
en 84 était exempt du service national. Il était très instruit et a
publié plusieurs livres de poésie. Il a été exempt du service national
en 2006. Les deux kamikazes s’isolaient dans une baraque près du domicile familial.
Ennahar/ Amine Chaouche
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