samedi 24 septembre 2011

Algérie:Le pouvoir a mal jugé la situation en Libye et refuse de reconnaître son échec

 Son principe de non ingérence dans les affaires internes des pays ne lui a pas servi à grand-chose
La position algérienne vis-à-vis de la guerre en Libye a fait l’objet de sévères critiques, sur les plans intérieur et extérieur. Ils étaient plusieurs à juger que la réputation de l’Algérie a touché le fond, y compris des partis partenaires du gouvernement algérien qui, il y a moins d’une année, faisaient allégeance au colonel Kadhafi dans sa tente à Tripoli et pris part à la des actions ayant porté atteinte à l’image de l’Algérie.

Les critiques à l’adresse du régime algérien se sont intensifiées et se sont multipliées à la lumière de son échec à réagir aux développements sur le terrain de la situation. Ce dernier fait également l’objet d’une campagne lancée contre lui par les membres du CNT Libyen, qui a avait, soi-disant, des preuves de l’implication d’Alger dans le soutien au régime de Kadhafi (accusations proférées contre Alger d’avoir dépêché des soldats à la rescousse du régime de Kadhafi et de planification de la bataille de Benghazi, d’avoir établi un pont aérien pour transporter des mercenaires et d’avoir également envoyé des voitures 4x4…etc. Alger est entrain de payer le prix d’avoir refusé d’entendre l’appel à la raison qui lui a été lancée par plusieurs voix et forces l’appelant à prendre une position équilibrée, à l’instar de la Tunisie et de l’Egypte et qui l’ont mis en garde vis-à-vis de sa position officielle du dossier Libyen qui n’était pas correcte et sur le plan stratégique et sur le plan politique. Ces voix qui l’ont appelé, également, à soutenir les aspirations du peuple Libyen et qui l’ont conseillé que le départ de Kadhafi était dans son intérêt, sans évoquer le fait que les vainqueurs de guerre en Libye étaient connus d’avance, dès que les « régimes neutres » ont donné leur feu vert à l’OTAN de raser le régime Kadhafi, avec la bénédiction des Nations Unies. En dépit de tout ça, la diplomatie algérienne maintient toujours sa position vis-à-vis de la situation et tente de commercialiser le danger que représente les armes incontrôlées et du terrorisme venant de Libye.
La plupart des analystes et des politiques, y compris ceux ayant occupé des postes au gouvernement, pense que la position algérienne bloquée dans le principe de non ingérence dans les affaires internes des pays, a effectivement mal jugé la situation en Libye, en pariant sur une éventuelle division de la Libye et/ou arriver à un règlement de la situation évitant la chute de l’allié, le régime du colonel Kadhafi.

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