Anouar Haddam se prépare à revenir en Algérie. L’ancien dirigeant de l’ex‑FIS,
en exil aux États‑Unis depuis 1992, a décidé de rentrer au pays, a‑t‑il
affirmé dimanche soir dans une déclaration à TSA. « J’ai décidé de rentrer chez moi en Algérie,
en dépit du refus des autorités de répondre à ma demande formulée le 25 août 2006 de
bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation
nationale », a expliqué M. Haddam.
L’ancien responsable du FIS (dissous) n’a pas précisé la
date de son retour en Algérie. « J’annoncerai moi‑même
la date du retour », a‑t‑il seulement dit. L’ancien président de
la délégation de l’ex‑FIS à l’étranger
veut ainsi mettre le gouvernement algérien devant
le fait accompli. « Tout Algérien
a le droit de rentrer dans son pays », se défend‑il. M. Haddam affirme soutenir un changement « politique consensuel et pacifique » en Algérie. « Le changement est inévitable », a‑t‑il
dit.
Pour rappel
Le dirigeant de l'ex-FIS établi à Washington, Anouar Haddam,
a, dans une intervention à la chaîne de télévision Al-Jazeera, 18 - 08 – 2005 avait rejeté la charte pour la
paix et la réconciliation nationale. Il a estimé dans un débat, qui l'a mis aux
prises avec Abdelaziz Belkhadem, que la solution à la crise en Algérie ne
pourrait être acceptable que dans le cadre d'une négociation entre l'ex-FIS et
le pouvoir, avec en prime le retour du parti dissous à la légalité.
Cet homme, désigné par Djamel Zitouni comme ministre des
Affaires étrangères du gouvernement fantoche créé par le GIA a, rappelons-le,
personnellement revendiqué l'attentat du boulevard Amirouche, en 1995, qui a
provoqué la mort de dizaines de personnes.
A en croire Anouar Haddam, le parti dissous, qui a constitué
l'assise idéologique de tous les crimes commis par les organisations terroristes,
est la première victime de la tragédie nationale et que de ce fait, aucune
issue ne peut être envisagée sans l'association de ce parti. Or, il est clair
que la nébuleuse qu'a été l'ex-FIS est partie en éclats et les dirigeants de
cette formation n'ont plus aucune prise sur la scène sociopolitique.
D'ailleurs, ces camarades qui ont choisi de rester au pays,
développent des points de vue en totale contradiction avec le discours qu'il
tient sur la réconciliation nationale.
Minoritaire dans sa propre famille politique, Haddam a continué
à squatter les médias dans une tentative de parasiter le débat, tant au niveau
national qu'international. Sa dernière sortie en date, avant son passage à
Al-Jazeera, a été une pathétique lettre qu'il a transmise aux parlementaires
britanniques au lendemain des attentats de Londres.
Dans sa missive qui s'apparentait à une offre de service, l'ancien dirigeant du
GIA s'est placé en donneur de leçons auprès des élus britanniques, estimant que
la solution au problème du terrorisme mondial réside dans le soutien que
devraient apporter les pays occidentaux aux mouvements islamistes arabes.
Anouar Haddam avait poussé le cynisme jusqu'à son paroxysme en annonçant que si
les Etats européens avaient suivi cette politique, il n'y aurait eu ni 11
septembre à New York, ni 11 mars à Madrid, pas plus qu’à Londres. Une sorte de deal
que ce chef islamiste voulait faire avec les Occidentaux. Une autre manière de
dire: «Aidez-nous à prendre le pouvoir et il ne vous arrivera rien.»
Les agissements de cet individu qui, faut-il le souligner,
vit un exil doré aux Etats-Unis, informent sur ses intentions, assez peu
sincères quant à une contribution réelle pour une sortie de crise définitive
pour l'Algérie.
attaentat d'amiroucche est un produit pure DRS ...tout comme Sidi belabbas, ..Houari Boumedienne ...fini les monsonges !!
RépondreSupprimeranonyme@ l'attentat de Amirouche a été revendiqué en directe de New York par Anouar Haddam .La question qui s’était posée a l’époque de qui tue qui?le peuple algériens en connaissent pour avoir servi de chair a aiguillée aux barbares! les terroristes du FIS ,nous les connaissons de nom et de visage pour avoir été avant tout(FIS) des citoyens de nos quartiers ,donc va raconté vos bobards chez celui qui n'a pas vécu en Algérie pendant ces année noir car moi j'y étais et j'ai perdu des être chers .par cette occasion je remercie le DRS pour n'avoir pas laisser le pays aux mains des égorgeurs
RépondreSupprimerOui , Nado. Les gens comme @Anonyme pensent tout savoir , tout comprendre, tout connaître donc des supers intelligents. Selon leurs tatonnements, ils concluent à la pitoyable conclusion sur le dos de nos 200.000 victimes qui n'avaient , comme seul bagage, l'amour de ce magnifique pays.
RépondreSupprimerC'est ce son de cloche qui est préjudiciable à l'unité du peuple....mon Dieu , qu'avons nous fait pour mériter de trouver parmi nous des défaitistes ?
L'Algérie était et demeure un flambeau de par son patriotisme prouvé aux heures de gloire. Les fauteurs de troubles , dans nos rangs, sont tel un virus qui risque d'emporter les crédules de leur espèce, c'est pourquoi , l'heure est à serrer les coudes , à serrer nos rangs.