L’été 2011 a mis à nu les in suffisances du secteur touristique algérien. Il a suffi que la Tunisie soit une destination en chute libre en raison de l’insécurité régnant dans ce pays, voire des appréhensions sur la qualité de l’accueil des Tunisiens encore grisés par les effets de la révolution du Jasmin, pour que les prix des séjours hôteliers en Algérie augmentent d’une façon importante. Une flambée des prix résultant d’un plus grand déséquilibre entre l’offre et la demande. Des hôteliers ont saisi cette opportunité pour imposer des tarifs exorbitants, rendant les séjours hôteliers encore plus prohibitifs pour la grande masse des Algériens. En contrepartie, la qualité de service n’est pas souvent au rendez-vous.
La journée de plage coûte également cher. Les prix de la location des parasols, des chaises et des tables ont été augmentés de façon significative dans certaines stations balnéaires de l’Algérois. On fait payer cette année un été réduit à un “seul mois”. Dans d’autres stations, les plages sont quasiment squattées. Devant ces violations de la réglementation, l’état demeure, comme à l’accoutumée, absent. à quelques exceptions près, les pouvoirs publics prennent peu ou prou d’initiatives pour permettre à un plus grand nombre d’Algériens de goûter véritablement aux vacances. On est encore loin du tourisme de masse : un autre indice du niveau de revenus de la grande majorité de la population et d’une offre hôtelière très limitée.
En effet, l’infrastructure hôtelière reste nettement insuffisante. Le luxe domine trop les deux et trois étoiles, contrairement aux champions du tourisme comme la France et l’Espagne. Les résidences pour les familles sont rarissimes. Il faut reconnaître néanmoins que l’Algérie enregistre l’ouverture, ces dernières années, de nombreux hôtels dans différentes villes du pays. Mais le rythme de renforcement de l’infrastructure hôtelière reste encore lent, eu égard au grand retard accumulé par rapport aux pays voisins. Les contraintes principales : l’accès au foncier et l’accompagnement bancaire persistent. Par ailleurs, le système des camps de toile, un palliatif auparavant, s’est réduit en peau de chagrin. Le transport souvent ne suit pas. Dans de nombreux cas, vacances riment avec calvaire. Nous sommes encore dans une situation atypique dans la région. Nous sommes, en effet, loin de réaliser notre potentiel touristique qui ne demande, pourtant, qu’à être mieux exploité.
La question des vacances divise ainsi les Algériens : une grande masse n’ayant pas les moyens de profiter de l’été et une minorité de nantis, s’offrant, y compris les destinations les plus exotiques. Tandis que les pouvoirs publics ne bougent pas pour corriger progressivement cette autre inégalité. On ne fait, au final, qu’entretenir les frustrations et la haine de l’État et des gouvernants. Une exclusion qui ne peut déboucher, quitte à le rappeler, que sur un surcroît de violences et de mouvements de contestation.
libecosup@yahoo.frLa journée de plage coûte également cher. Les prix de la location des parasols, des chaises et des tables ont été augmentés de façon significative dans certaines stations balnéaires de l’Algérois. On fait payer cette année un été réduit à un “seul mois”. Dans d’autres stations, les plages sont quasiment squattées. Devant ces violations de la réglementation, l’état demeure, comme à l’accoutumée, absent. à quelques exceptions près, les pouvoirs publics prennent peu ou prou d’initiatives pour permettre à un plus grand nombre d’Algériens de goûter véritablement aux vacances. On est encore loin du tourisme de masse : un autre indice du niveau de revenus de la grande majorité de la population et d’une offre hôtelière très limitée.
En effet, l’infrastructure hôtelière reste nettement insuffisante. Le luxe domine trop les deux et trois étoiles, contrairement aux champions du tourisme comme la France et l’Espagne. Les résidences pour les familles sont rarissimes. Il faut reconnaître néanmoins que l’Algérie enregistre l’ouverture, ces dernières années, de nombreux hôtels dans différentes villes du pays. Mais le rythme de renforcement de l’infrastructure hôtelière reste encore lent, eu égard au grand retard accumulé par rapport aux pays voisins. Les contraintes principales : l’accès au foncier et l’accompagnement bancaire persistent. Par ailleurs, le système des camps de toile, un palliatif auparavant, s’est réduit en peau de chagrin. Le transport souvent ne suit pas. Dans de nombreux cas, vacances riment avec calvaire. Nous sommes encore dans une situation atypique dans la région. Nous sommes, en effet, loin de réaliser notre potentiel touristique qui ne demande, pourtant, qu’à être mieux exploité.
La question des vacances divise ainsi les Algériens : une grande masse n’ayant pas les moyens de profiter de l’été et une minorité de nantis, s’offrant, y compris les destinations les plus exotiques. Tandis que les pouvoirs publics ne bougent pas pour corriger progressivement cette autre inégalité. On ne fait, au final, qu’entretenir les frustrations et la haine de l’État et des gouvernants. Une exclusion qui ne peut déboucher, quitte à le rappeler, que sur un surcroît de violences et de mouvements de contestation.
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