En raison du Ramadhan qui commence début août, la période des vacances, cette année, est réduite au mois de juillet.
Les plus chanceux, ou du moins les plus aisés se permettent de passer leurs vacances hors frontières. Ils disent préférer payer un peu plus et passer d'agréables moments. En effet, les prix exorbitants, les conditions de séjour ainsi que les prestations proposées localement découragent plus d'un à opter pour des vacances en Algérie, quitte à payer beaucoup plus cher.
Habitués depuis quelques années à choisir en nombre la destination Tunisie, les statistiques font état de plus d'un million d'Algériens entrés dans ce pays en 2009, ces derniers ont tendance à changer de cap. Les touristes algériens semblent avoir plutôt suivi une tendance générale de désaffection à l’égard de la destination Tunisie.
Tout comme les touristes européens, le tourisme algérien, de type familial, a été fortement affecté par les appréhensions sécuritaires. La révolution du Jasmin a plongé la Tunisie dans l’instabilité politique et économique et affecté le secteur du tourisme, principale source de devises du pays. Du coup, les touristes algériens appréhendent la situation sécuritaire et hésitent à y passer leurs vacances. L’Office national de tourisme tunisien avait pourtant tenté de rattraper le coup avec le lancement d’une nouvelle campagne publicitaire en Algérie pour vanter la destination Tunisie, mais sans trop de résultats. La Tunisie ne figure donc pas dans le top des destinations préférées des Algériens cette année, selon des agences de tourisme et de voyages. Selon les services du ministère de l'Intérieur tunisien, “le nombre de touristes algériens a régressé de 50% par rapport à la même période 2010" et que le taux des passagers algériens vers la Tunisie enregistre actuellement quelque “1 000 passagers/jour contre 2 500 en 2010”. Autre indice de la régression des départs vers la Tunisie, la chute du trafic des transporteurs routiers.
Habitués depuis quelques années à choisir en nombre la destination Tunisie, les statistiques font état de plus d'un million d'Algériens entrés dans ce pays en 2009, ces derniers ont tendance à changer de cap. Les touristes algériens semblent avoir plutôt suivi une tendance générale de désaffection à l’égard de la destination Tunisie.
Tout comme les touristes européens, le tourisme algérien, de type familial, a été fortement affecté par les appréhensions sécuritaires. La révolution du Jasmin a plongé la Tunisie dans l’instabilité politique et économique et affecté le secteur du tourisme, principale source de devises du pays. Du coup, les touristes algériens appréhendent la situation sécuritaire et hésitent à y passer leurs vacances. L’Office national de tourisme tunisien avait pourtant tenté de rattraper le coup avec le lancement d’une nouvelle campagne publicitaire en Algérie pour vanter la destination Tunisie, mais sans trop de résultats. La Tunisie ne figure donc pas dans le top des destinations préférées des Algériens cette année, selon des agences de tourisme et de voyages. Selon les services du ministère de l'Intérieur tunisien, “le nombre de touristes algériens a régressé de 50% par rapport à la même période 2010" et que le taux des passagers algériens vers la Tunisie enregistre actuellement quelque “1 000 passagers/jour contre 2 500 en 2010”. Autre indice de la régression des départs vers la Tunisie, la chute du trafic des transporteurs routiers.
À la gare routière du Caroubier, la destination Annaba bat de l’aileAu niveau de la gare routière du Caroubier, la destination Annaba, étape incontournable pour la Tunisie, bat de l’aile. À la même période de l’année passée, les bus faisait le plein, alors que cette année cela s’est rétréci comme une peau de chagrin, nous assure un cadre de Sogral.
Selon un autre voyagiste, “les rumeurs d’insécurité en Tunisie ont contraint des Algériens à boycotter ce pays”, ajoutant que “la réduction des prix opérée par les Tunisiens n'a pas fait changer d'avis à beaucoup de citoyens”.
Cette année donc, c’est la Turquie qui se hisse à la première place, suivie par le Maroc, quoique la fermeture de la frontière terrestre algéro-marocaine va empêcher de nombreuses familles algériennes de visiter le Maroc en voiture.
La Turquie a la préférence des Algériens, assure un employé de l’agence Sofi Tours établie à Alger-Centre. “95% de nos ventes se font sur la Turquie”, précise-t-il. Le billet Alger-Istanbul est excessivement cher. Il varie, ces derniers temps, entre 58 000 et 60 000 DA. Il était seulement à 35 000 DA il y a quelques mois. Reste que beaucoup de réservations sont faites. Il est possible de visiter ce pays à partir 102 000 DA. Le Maroc est légèrement moins cher que la Turquie, avec des séjours qui commencent à 65 000 DA par semaine dans un hôtel 4 étoiles, mais la destination Maroc arrive loin derrière la Turquie. L’agence Sofi Tours propose toujours la destination Tunisie, mais selon l’employé, les réservations sont dérisoires. Le même constat est fait au niveau de l’Office national du tourisme (ONAT).
Le moins que l’on puisse dire, c’est que chez l’ONAT les responsables ne semblent pas avoir pris au sérieux cette année estivale. En effet, au niveau de l’agence Didouche- Mourad, seules deux destinations sont proposées. Il s’agit de la Tunisie et de la Turquie. La désaffectation du public sur la Tunisie laisse en somme l’Office avec une seule destination, à savoir la Turquie qui se propose entre 70 000 et 200 000 DA, billet d’avion non compris. La formule charter ne semble pas avoir été prise en compte cette année. Les voyagistes se sont juste contentés de réserver des sièges sur les vols réguliers des compagnies aériennes, ce qui n’offre pas d’avantages en termes de réductions sur les billets d’avion.
Selon un autre voyagiste, “les rumeurs d’insécurité en Tunisie ont contraint des Algériens à boycotter ce pays”, ajoutant que “la réduction des prix opérée par les Tunisiens n'a pas fait changer d'avis à beaucoup de citoyens”.
Cette année donc, c’est la Turquie qui se hisse à la première place, suivie par le Maroc, quoique la fermeture de la frontière terrestre algéro-marocaine va empêcher de nombreuses familles algériennes de visiter le Maroc en voiture.
La Turquie a la préférence des Algériens, assure un employé de l’agence Sofi Tours établie à Alger-Centre. “95% de nos ventes se font sur la Turquie”, précise-t-il. Le billet Alger-Istanbul est excessivement cher. Il varie, ces derniers temps, entre 58 000 et 60 000 DA. Il était seulement à 35 000 DA il y a quelques mois. Reste que beaucoup de réservations sont faites. Il est possible de visiter ce pays à partir 102 000 DA. Le Maroc est légèrement moins cher que la Turquie, avec des séjours qui commencent à 65 000 DA par semaine dans un hôtel 4 étoiles, mais la destination Maroc arrive loin derrière la Turquie. L’agence Sofi Tours propose toujours la destination Tunisie, mais selon l’employé, les réservations sont dérisoires. Le même constat est fait au niveau de l’Office national du tourisme (ONAT).
Le moins que l’on puisse dire, c’est que chez l’ONAT les responsables ne semblent pas avoir pris au sérieux cette année estivale. En effet, au niveau de l’agence Didouche- Mourad, seules deux destinations sont proposées. Il s’agit de la Tunisie et de la Turquie. La désaffectation du public sur la Tunisie laisse en somme l’Office avec une seule destination, à savoir la Turquie qui se propose entre 70 000 et 200 000 DA, billet d’avion non compris. La formule charter ne semble pas avoir été prise en compte cette année. Les voyagistes se sont juste contentés de réserver des sièges sur les vols réguliers des compagnies aériennes, ce qui n’offre pas d’avantages en termes de réductions sur les billets d’avion.
Destinations exotiques : un séjour à Cuba à près de 30 millions de centimes
Par ailleurs, ce qui est à relever cette année, c’est la disparition de certaines destinations pourtant affectionnées par le touriste algérien. Il s’agit notamment de l’Égypte et de la Grèce.
Dans le catalogue des agences, l’on retrouve des destinations plus exotiques les unes que les autres. Malaisie, Thaïlande et Cuba. Sauf que leurs tarifs ne sont pas toujours à la portée des petites bourses.
L’Agence Mili Voyages propose, à ce titre, un séjour de 15 jours à Cuba pour un tarif de 291 500 DA. Ce n'est pas tout le monde qui peut s'offrir certaines de ces destinations, notamment en famille. Ce sont les destinations des plus nanties des Algériens.
Par ailleurs, ce qui est à relever cette année, c’est la disparition de certaines destinations pourtant affectionnées par le touriste algérien. Il s’agit notamment de l’Égypte et de la Grèce.
Dans le catalogue des agences, l’on retrouve des destinations plus exotiques les unes que les autres. Malaisie, Thaïlande et Cuba. Sauf que leurs tarifs ne sont pas toujours à la portée des petites bourses.
L’Agence Mili Voyages propose, à ce titre, un séjour de 15 jours à Cuba pour un tarif de 291 500 DA. Ce n'est pas tout le monde qui peut s'offrir certaines de ces destinations, notamment en famille. Ce sont les destinations des plus nanties des Algériens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire