Le gouvernement français veut, à travers ses démarches
visant l’amendement des Accords de 1968, portant sur le séjour des
algériens en France, de réduire ou carrément supprimer les clauses liées
au regroupement familial et au mariage mixte.
Une virée dans certaines villes du sud
de l’Hexagone nous a permis de constater que les lois relatives au
regroupement familial et au mariage mixte sont pratiquement
« suspendues ». Selon une source proche du dossier, le regroupement
familial et le mariage mixte seront les deux points essentiels que la
partie française veut revoir lors du prochain round des pourparlers
prévu entre les deux pays à Paris, en janvier prochain. Sur le plan
pratique, les préfectures préméditent, actuellement, d’imposer des
conditions le moins qu’on puisse dire « bureaucratiques », avec des
procédures qui durent de longs mois, alors que les clauses des accords
sont claires. Les français se prétextent, tantôt par les règles de
l’immigration de l’Union européenne, tantôt par les lois régissant
l’immigration en France, pour justifier leur demande d’amendement des
accords de 1968.
Cependant, il n’est plus possible pour les ressortissants algériens
mariés avec les français d’obtenir la carte de séjour valable pour 10
ans, dès l’établissement de leur lien légal et sacré « le mariage » ;
l’étude des dossiers prend plus d’une année au niveau des préfectures
françaises. Pis encore, le couple est soumis à une période de
« surveillance » pour s’assurer de la continuité du mariage, sous
prétexte de lutter contre le mariage blanc.
En ce qui est du regroupement familial, une série de mesures
« compliquées et bureaucratiques » ont été adoptées. Sachant que ce
droit est garanti par les accords de 1968. De ce fait, les algériens
sont soumis aux mêmes lois de l’immigration imposées sur les
ressortissants des autres pays
source al khabar
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