jeudi 24 novembre 2011

Les Algériens, ces Martiens …

Un scientifique algérien a réussi à s’imposer dans la prestigieuse famille des chercheurs de la NASA. Il n’est pas une discussion publique sur le développement ni de débat sur le potentiel scientifique de notre pays sans qu’on finisse par évoquer nos cerveaux en exil, ceux qui travaillent, pour l’instant, dans l’intérêt des pays d’accueil où ils ont émigré. Cependant, notre diaspora savante ne peut pas être accusée d’intelligence avec l’étranger parce que, depuis toujours, les érudits voyagent, partagent leur savoir, le confrontent à la critique et au raffinement des autres esprits, en ces lieux où la science s’épanouit le mieux et au profit de l’humanité entière. Car, si le label demeure américain, il ne serait pas exagéré de prétendre que la NASA, vaste champ de recherche et d’expérimentation scientifique sur l’espace et sur notre planète, a fini par devenir une entreprise humaine internationale dans sa dimension terrestre la plus universelle. Qu’un Algérien, originaire d’une petite bourgade du pays y apporte son grain de sel illuminé, dans un domaine de la recherche des plus fantastiques, cela confirme qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les hommes qui se donnent la peine de regarder le ciel. Comment ne pas ressentir une immense fierté en prenant connaissance de la promotion de notre héros Noureddine Mélikechi, qui participe à une étape importante de la conquête de Mars? Qu’on ne raconte surtout pas qu’il n’en est arrivé là que grâce à son aventure dans des pays d’Occident. Il vous le dirait lui-même, son goût pour la connaissance, sa rigueur, ses efforts constants sont nés en Algérie, à Thénia, El-Harrach et Bab Ezzouar. C’est pourquoi le Dr Mélikichi doit pouvoir susciter des vocations parmi les studieux enfants de la Patrie qui ont compris que la fièvre de l’argent facile et des études pour le business emportera ses malades. C’est un peu la leçon qui nous vient aujourd’hui de Cap Canaveral, en attendant quelques autres enseignements précieux de la part de nos dignes compatriotes en provenance de… Mars, qui sait ?

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