La majorité des algériens a perdu confiance en la classe politique, voilà une nouvelle qui enfonce le thermomètre dans toutes les prétentions des prétendants et qui rassure au moins sur la lucidité des citoyens qui cherchaient à voir au moins le bout du tunnel.
L’Algérie tourne en toupie folle, les dangers s’amoncellent, les
équilibres politiques chavirent, l’intégrisme religieux impose dans la
rue et le marché sa volonté, le dinar n’a aucune valeur, des milliards
de dollars dans les tiroirs du trésor, la violence fait frémir, le
trafic de drogue règne en maître, des dealers partout dans chaque
quartier. Le favoritisme, la corruption, le non respect des lois, les
violations du code de la route, le mépris…. Tous ces maux existent dans
chaque pays, surtout en cette période de crise économique qui frappe
l’Europe. Mais dans notre pays ils sont néanmoins très exceptionnels.
Présents parmi nous du matin au soir. Pendant ce temps, sur le
théâtre-comique médiatique, les mêmes acteurs fatigués par des années de
métier militant mobilisateur, débitent ce qui leur sert d’idéal,
plaire, tenir, durer, garder la place, avoir belle figure dans le miroir
aux mille mensonges, aux mille générosités payées par les taxes
imposées aux pauvres contribuables dans chaque facture, même dans celle
d’une eau dite potable, alors qu’elle est imbuvable, quoi qu’il en
coûte, même au prix de reniement, de revirement, de déguisement, sans
tenir aucun compte de cette nouveauté : Les Algériens (la majorité
pauvre) souffrent d’une souffrance qui ne supporte plus la négation du
réel. Nous sommes devant une vérité qui ne se cache pas, c’est la vérité
d’une méfiance entre gouvernant et gouverné, entre nouveaux riche et
classe moyenne appauvrit par les privatisations en cascade, les
compressions des travailleurs et les départs dits volontaires. On n’a
plus la fierté des usines que les révolutionnaires au sein du Conseil de
la Révolution avaient réalisés durant les années soixante-dix…
L’adversité, maintenant, elle leur rit au nez, ils la voient en face.
C’est ça, la vérité de la crise. Elle dégrise, elle désenchante, on ne
croit plus aux bobards, on n’accepte plus les solutions de bricolage.
Les fondements démocratiques vacillent, des antis émeutes mobilisés et
bien nourris, bien payés avec rappel, un syndicat UGTA qui enfonce le
clou dans le cercueil des travailleurs résiduels, des retraités et des
étudiants, cet union général a mal défendu le SNMG et a tout de même le
culot d’accepter le taux de 18 000 DA. En quelques lignes, c’est le
grand désordre confronté à l’impuissance morale des politiques, les
mêmes qui détiennent le pouvoir depuis des années sous des étiquettes
différentes, mais les mêmes, qui ont perdu, aujourd’hui, toute
crédibilité à force de fanfrelucher par la seule communication sur les
malheurs des hommes, sans oser faire les réformes qui changent vraiment
le pays ! L’indignation de certains politiques serait –elle une réponse
aux discours du chef du gouvernement !
Il est vrai que les problèmes s'amoncellent et personne ne semble être preneur pour les régler.
RépondreSupprimerJe remarque la faculté de mes frères de parler des défaillances - pourtant criardes- sans apporter une solution de rechange.
Tous les nationaux tiendront le même langage sans parler de remède.
La cellule familiale , chaque famille , chaque père de famille , chaque travailleur , chaque salarié... bref chacun de nous doit apporter son concours et non pas se lamenter et perdre sa journée à se lamenter.
Qu'espérons nous ?
Que les vannes divines s'ouvrent sans effort de notre part ?
Nos consciences ont pris un mauvais coup .
Nos esprits sont à réformer en premier.
L'amour du pays a disparu de notre langage à tel point que nous l'incriminons et le diabolisons sans retenue.
Ceci me rappelle un site de l'autre rive où j'avais pris soin d'intervenir sur un sujet qui touche à la dignité de BLADI.
La réponse de l'interlocuteur n'a pas trouvé mieux que de m'envoyer une copie d'un journal de BLADI avec un gros rat en couverture et en titre : Thyphus en Algérie. Et le document en question était une copie d'un quotidien de l'Ouest de BLADI .
Ceci pour dire - bien que l'image est loin d'être parfaite - la presse nationale joue un rôle très important dans le pourrissement des lieux.
Je suis un citoyen comme tout un chacun . Je vis les mêmes problèmes mais , du temps où j'étais actif , je ne lésinais pas sur les heures de travail exemple . Je ne mettais pas de gans pour dénoncer les carences que je rencontrais sur mon parcours. J'aidais et conseillais mes collaborateurs au point de nous échanger nos petits problèmes personnels .
Les lieux de travail ne doivent pas être des lieux de torture mentale et morale.
Le patriotisme, l'amour du pays est en veilleuse et c'est là notre principal malheur.
Notre principal malheur , n'en déplaise à certain c'est surtout la phobie du pouvoir actuel quant au changement de système qui pourtant viendra inéluctablement bientôt......! Croyez-vous que vous êtes éternels, vous , les blasés , de ce pouvoir aveugle et exécrable , qui pensez être les " élus " en toute innocence .! Vous avez " tué " le peu de vertu des individus encore crédibles dans ce pays que vous ne méritez pas ....!!!
RépondreSupprimerLe patriotisme ne veut plus rien dire , car vous l'avez réduit à des promesses vagues et jamais tenues ...L'amour , il n'y en a même plus au sein d'une même famille ..........L'espoir , est un mot qui a perdu sa vocation salvatrice pour ne signifier que celle du départ vers d'autres cieux , ceux-là même qui tuent...!
Vivre un enfer est devenu la prose quotidienne des discussions des citoyens humbles malgré tout......alors , la dignité , elle est où ???
Qu'ont-ils fait de mon pays ???
Entendez-vous ces rumeurs ??? Quand partirez-vous ??? à la venue du NATO ???