une
chance sur un million pour qu’une personne pauvre bénéficie de soins à
l’étranger. Peut-être moins puisqu’il est impossible qu’on puisse
bénéficier de ce privilège si on ne possède pas de solides relations
avec tel ou tel haut responsable ou professeur, membre du comité chargé
de l’attribution de ce visa pour la vie.
Si on ne rempli pas ce critère, alors il vaut mieux s’en remettre à
Dieu et…à nos médecins et nos établissements (in)hospitaliers, comme ça a
été le cas pour la malheureuse fillette Alia, décédée pour cause de
refus, par le fameux comité, de lui permettre des soins outre-mer. La
pauvre Alia est morte sous les yeux de l’équipe médicale impuissante du
CHU Nefissa Hamoud.
Tellement de cas pareils à celui de la petite Alia, tellement de
malades en détresse se sont retrouvés, et se retrouvent obligés de se
résigner, baisser les bras et attendre la mort lente ou rapide, pour en
finir avec la souffrance ; malgré que ce (privilège) soit aussi un droit
à cette frange de la société, à l’instar des cancéreux qui meurent tout
les jours pour cause de ne pas avoir été pris en charge, alors que ceux
qui disposent d’argent, de pouvoir et de relations, profitent, eux et
leurs familles de soins en France ou en Suisse même si certains cas ne
nécessitaient pas le déplacement à Paris ou Lausanne.
Un chef de service bénéficie de soins à l’étranger pour une petite hémorragie à l’estomac
Selon le professeur Rayane, citant des cas de personnes ayant
bénéficié de soins à l’étranger alors que leurs cas étaient sans
gravité, un chef de service d’un CHU à Alger, a bénéficié d’une prise en
charge en France pour une simple hémorragie à l’estomac. Celui-ci a
passé trois jours à l’hôpital George Pompidou alors qu’il aurait pu être
soigné en Algérie.
Visa pour la France : soins et…tourisme!
Selon notre interlocuteur, les personnes qui bénéficient d’une prise
en charge pour des soins à l’étranger, y vont souvent accompagnées d’une
personne, un proche, ce qui leur permet de bénéficier d’un visa et d’un
séjour touristique aux frais de l’Etat.
Il y a même des binationaux qui bénéficient de prises en charge pour
se faire soigner en France, utilisant leur nationalité algérienne pour
pouvoir en profiter.
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