Les négociations entre l’Algérie et Renault pour la réalisation d’une
usine automobile ont très largement avancé, selon Mohamed Benmeradi, qui
s’est exprimé hier sur les ondes de la radio.
La formule du partenariat sera conforme à la législation et attribuera ainsi 49% du projet au groupe français et 51% à l’État algérien sous une forme qui n’est pas encore arrêtée. Il s’agit, selon Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, d’une usine appelée à fabriquer 75 000 véhicules dans une première étape avant de revoir sa production à la hausse pour atteindre 150 000 unités dans une deuxième phase. “Si les accords interviennent avant la fin de l’année en cours, les premières voitures dans 4 gammes différentes seront fabriquées dans les 18 mois qui suivent”, indique le ministre, qui souligne que sur le plan technologique, le projet est conçu. Le taux d’intégration sera au début estimé entre 20 à 25% et atteindra 60%. Dans les prochaines semaines, une délégation de Renault viendra en Algérie, affirme M. Benmeradi, pour rencontrer une soixantaine de sous-traitants publics et privés, susceptibles après leur mise apporter leur contribution à ce projet. Une chose est certaine, les deux parties sont plutôt proches d’un accord définitif qui pourrait intervenir avant la fin de l’année 2011. Le constructeur Volkswagen, quant à lui, n’a pas encore donné de réponse à la fiche technique liée au projet que le gouvernement lui proposée. Un tel projet, relève Mohamed Benmeradi, est un investissement qui coûte environ 1 milliard d’euros. Plus de 600 millions d’euros seront dépensés dans sa première phase de réalisation.
Sidérurgie : partenariat avec des qataris
L’autre projet industriel concerne celui que l’Algérie réalisera avec un partenaire qatari, à savoir le complexe sidérurgique d'une capacité de production de 5 millions de tonnes d'acier/an. Une fois en activité, cette usine contribuera à la réduction des importations importantes de produits sidérurgiques. “Nous avons identifié des partenaires avec lesquels nous avons signé un premier document d’entente”, a annoncé hier le ministre sur les ondes de la radio Chaîne III.
Les deux parties préparent, actuellement, une étude préliminaire qui va définir tous les aspects techniques du projet alors que les contours de cette société mixte sont déjà établis. L’investissement sera engagé suivant les nouvelles règles de partenariat édictées par l'ordonnance sur l’investissement (51%-49%), a-t-il ajouté.
Faiblesse des IDE durant la dernière décennie
L’usine, qui sera implantée dans la zone industrielle de Bellara (Jijel), va produire dans une première étape 2,5 millions de tonnes d'acier long, une production appelée à augmenter à 5 millions de tonnes dans une deuxième étape avec la production d’acier plat et des aciers spéciaux, a expliqué le ministre.
Sur un autre registre, le ministre a déclaré que du montant global des investissements durant les 10 dernières années, la part du secteur privé n’a pas dépassé les 8% tandis que sur l’ensemble des projets, seuls 2% ont été réalisés par des entreprises étrangères. Les statistiques émanent de l’Agence nationale du développement de l’investissement (Andi) qui a établi récemment un bilan.
En volume, les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 30%. “Mais si l’on exclut les investissements dans les hydrocarbures, les stations de dessalement de l’eau de mer et les opérations de recapitalisation des banques publiques, les IDE sont pratiquement nuls”, nuance Mohamed Benmeradi.
Le ministre avoue que le potentiel industriel existant n’est exploité qu’à moins de 50% et nécessite de ce fait une mise à niveau. “L’on recense plus de 50% de capacités dormantes dans le secteur de l’industrie en Algérie”, relève-t-il. Pour cela, l’État a dégagé une enveloppe de 1 250 milliards de dinars pour un programme national de développement dans lequel des entreprises publiques et des filières ont été d’ores et déjà identifiées et
sélectionnées. “De la totalité de ce budget, environ 70% sont des investissements. Le reste, soit 25%, représente l’assainissement et près de 20% sont des dotations de fonds de roulement”, précise M. Benmeradi.
Badreddine KHRISLa formule du partenariat sera conforme à la législation et attribuera ainsi 49% du projet au groupe français et 51% à l’État algérien sous une forme qui n’est pas encore arrêtée. Il s’agit, selon Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, d’une usine appelée à fabriquer 75 000 véhicules dans une première étape avant de revoir sa production à la hausse pour atteindre 150 000 unités dans une deuxième phase. “Si les accords interviennent avant la fin de l’année en cours, les premières voitures dans 4 gammes différentes seront fabriquées dans les 18 mois qui suivent”, indique le ministre, qui souligne que sur le plan technologique, le projet est conçu. Le taux d’intégration sera au début estimé entre 20 à 25% et atteindra 60%. Dans les prochaines semaines, une délégation de Renault viendra en Algérie, affirme M. Benmeradi, pour rencontrer une soixantaine de sous-traitants publics et privés, susceptibles après leur mise apporter leur contribution à ce projet. Une chose est certaine, les deux parties sont plutôt proches d’un accord définitif qui pourrait intervenir avant la fin de l’année 2011. Le constructeur Volkswagen, quant à lui, n’a pas encore donné de réponse à la fiche technique liée au projet que le gouvernement lui proposée. Un tel projet, relève Mohamed Benmeradi, est un investissement qui coûte environ 1 milliard d’euros. Plus de 600 millions d’euros seront dépensés dans sa première phase de réalisation.
Sidérurgie : partenariat avec des qataris
L’autre projet industriel concerne celui que l’Algérie réalisera avec un partenaire qatari, à savoir le complexe sidérurgique d'une capacité de production de 5 millions de tonnes d'acier/an. Une fois en activité, cette usine contribuera à la réduction des importations importantes de produits sidérurgiques. “Nous avons identifié des partenaires avec lesquels nous avons signé un premier document d’entente”, a annoncé hier le ministre sur les ondes de la radio Chaîne III.
Les deux parties préparent, actuellement, une étude préliminaire qui va définir tous les aspects techniques du projet alors que les contours de cette société mixte sont déjà établis. L’investissement sera engagé suivant les nouvelles règles de partenariat édictées par l'ordonnance sur l’investissement (51%-49%), a-t-il ajouté.
Faiblesse des IDE durant la dernière décennie
L’usine, qui sera implantée dans la zone industrielle de Bellara (Jijel), va produire dans une première étape 2,5 millions de tonnes d'acier long, une production appelée à augmenter à 5 millions de tonnes dans une deuxième étape avec la production d’acier plat et des aciers spéciaux, a expliqué le ministre.
Sur un autre registre, le ministre a déclaré que du montant global des investissements durant les 10 dernières années, la part du secteur privé n’a pas dépassé les 8% tandis que sur l’ensemble des projets, seuls 2% ont été réalisés par des entreprises étrangères. Les statistiques émanent de l’Agence nationale du développement de l’investissement (Andi) qui a établi récemment un bilan.
En volume, les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 30%. “Mais si l’on exclut les investissements dans les hydrocarbures, les stations de dessalement de l’eau de mer et les opérations de recapitalisation des banques publiques, les IDE sont pratiquement nuls”, nuance Mohamed Benmeradi.
Le ministre avoue que le potentiel industriel existant n’est exploité qu’à moins de 50% et nécessite de ce fait une mise à niveau. “L’on recense plus de 50% de capacités dormantes dans le secteur de l’industrie en Algérie”, relève-t-il. Pour cela, l’État a dégagé une enveloppe de 1 250 milliards de dinars pour un programme national de développement dans lequel des entreprises publiques et des filières ont été d’ores et déjà identifiées et
sélectionnées. “De la totalité de ce budget, environ 70% sont des investissements. Le reste, soit 25%, représente l’assainissement et près de 20% sont des dotations de fonds de roulement”, précise M. Benmeradi.
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