mercredi 21 septembre 2011

Palestine:Barack Obama son discours à l'ONU plaide la cause d'Israël

Le président américain Barack Obama a profité de son discours à l'Assemblée générale de l'ONU, mercredi avant-midi, pour répéter que le conflit israélo-palestinien doit être résolu par des négociations.

« Je suis convaincu qu'il n'y a pas de raccourci pour un conflit qui perdure depuis des décennies », a dit le président Obama. « La paix ne viendra pas de déclarations et de résolutions aux Nations unies; si c'était aussi facile, cela aurait déjà été fait. »

« Ultimement, ce sont les Israéliens et les Palestiniens, et pas nous, qui doivent parvenir à un accord sur les enjeux qui les divisent : sur les frontières et la sécurité, sur les réfugiés et Jérusalem », a encore ajouté le président américain.

Barack Obama s'est dit « frustré » par le manque de progrès dans les négociations et a admis que les Palestiniens attendent leur État « depuis trop longtemps ».

« Face à ce blocage, j'ai mis de l'avant une nouvelle base de négociations en mai. [...] Les Israéliens doivent savoir que toute entente leur offrira des garanties de sécurité. Les Palestiniens méritent de connaître les frontières de leur État ».

Le président américain a néanmoins répété que « l'engagement des États-Unis envers la sécurité d'Israël est inébranlable ».

« Soyons honnêtes : Israël est entouré de voisins qui lui ont fait la guerre à répétition. Les citoyens d'Israël sont tués par des roquettes tirées sur leurs maisons et par des attentats-suicide commis dans des autobus. », a-t-il dit.

, a-t-il ajouté, dans un« Les enfants israéliens viennent au monde en sachant que partout dans la région d'autres enfants apprennent à les haïr. Israël, un petit pays de 8 millions, vit dans un monde où les leaders de pays beaucoup plus grands menacent de les rayer de la carte »e remarque visant le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.

Le peuple juif porte le fardeau de siècles d'exil, de persécutions, et le souvenir récent que 6 millions de personnes ont été tuées simplement en raison de qui ils étaient.
— Barack Obama

Selon le président américain, les « amis des Palestiniens » ne leur rendent pas service en refusant de reconnaître Israël [NDLR: seules l'Égypte et la Jordanie l'ont fait], tout comme les « amis d'Israël » doivent reconnaître la nécessité de viser un accord en faveur d'une solution à deux États, « avec Israël vivant en sécurité aux côtés d'un État palestinien indépendant ».

« La vérité - que chaque partie a des aspirations légitimes - est ce qui rend la paix si difficile [à atteindre]. Et l'impasse ne sera brisée que lorsque chaque partie apprendra à se mettre dans les souliers de l'autre. Voilà ce que nous devrions encourager », a plaidé le président américain.

« Nous n'aurons du succès dans nos efforts que si nous encourageons les parties à s'asseoir ensemble, à s'écouter l'une l'autre, et à comprendre les espoirs et les craintes des uns et des autres. C'est à ce projet que les États-Unis se consacrent », a-t-il conclu pour cette partie de son discours

radio canada.

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