Le président américain Barack Obama a profité de son discours à
l'Assemblée générale de l'ONU, mercredi avant-midi, pour répéter que le
conflit israélo-palestinien doit être résolu par des négociations.
« Je suis convaincu qu'il n'y a pas de raccourci pour un conflit qui
perdure depuis des décennies », a dit le président Obama. « La paix ne
viendra pas de déclarations et de résolutions aux Nations unies; si c'était aussi facile, cela aurait déjà été fait. »
« Ultimement, ce sont les Israéliens et les Palestiniens, et pas
nous, qui doivent parvenir à un accord sur les enjeux qui les divisent :
sur les frontières et la sécurité, sur les réfugiés et Jérusalem », a
encore ajouté le président américain.
Barack Obama s'est dit « frustré » par le manque de progrès dans les
négociations et a admis que les Palestiniens attendent leur État
« depuis trop longtemps ».
« Face à ce blocage, j'ai mis de l'avant une nouvelle base de
négociations en mai. [...] Les Israéliens doivent savoir que toute
entente leur offrira des garanties de sécurité. Les Palestiniens
méritent de connaître les frontières de leur État ».
Le président américain a néanmoins répété que « l'engagement des États-Unis envers la sécurité d'Israël est inébranlable ».
« Soyons honnêtes : Israël est entouré de voisins qui lui ont fait la
guerre à répétition. Les citoyens d'Israël sont tués par des roquettes
tirées sur leurs maisons et par des attentats-suicide commis dans des
autobus. », a-t-il dit.
, a-t-il ajouté, dans un« Les enfants israéliens viennent au monde en sachant que partout
dans la région d'autres enfants apprennent à les haïr. Israël, un petit
pays de 8 millions, vit dans un monde où les leaders de pays beaucoup
plus grands menacent de les rayer de la carte »e
remarque visant le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.
Le peuple juif porte le fardeau de siècles d'exil, de persécutions, et le souvenir récent que 6 millions de personnes ont été tuées simplement en raison de qui ils étaient.— Barack Obama
Selon le président américain, les « amis des Palestiniens » ne leur
rendent pas service en refusant de reconnaître Israël [NDLR: seules
l'Égypte et la Jordanie l'ont fait], tout comme les « amis d'Israël »
doivent reconnaître la nécessité de viser un accord en faveur d'une
solution à deux États, « avec Israël vivant en sécurité aux côtés d'un
État palestinien indépendant ».
« La vérité - que chaque partie a des aspirations légitimes - est ce
qui rend la paix si difficile [à atteindre]. Et l'impasse ne sera brisée
que lorsque chaque partie apprendra à se mettre dans les souliers de
l'autre. Voilà ce que nous devrions encourager », a plaidé le président
américain.
« Nous n'aurons du succès dans nos efforts que si nous encourageons
les parties à s'asseoir ensemble, à s'écouter l'une l'autre, et à
comprendre les espoirs et les craintes des uns et des autres. C'est à ce
projet que les États-Unis se consacrent », a-t-il conclu pour cette
partie de son discours
radio canada.
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