lundi 2 janvier 2012

Benoît Hamon: «Le plus haut niveau de l’Etat était informé, Sarkozy en tête»

ENQUÊTE - Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon a réagi ce lundi, comme de nombreux politiques, aux révélations du quotidien...

Les réactions politiques se sont multipliées ce lundi après les révélations de Libération, selon lesquelles Nicolas Sarkozy était au courant du versement de commissions en marge de la signature d'un contrat d'armement entre la France et le Pakistan à l'époque où il était ministre du Budget, en 1994.
Benoît Hamon: «Le plus haut niveau de l’Etat était informé, Sarkozy en tête»
«Sur des dossiers comme ceux-là, évidemment, le ministre de l'époque ne pouvait pas ne pas être au courant», a estimé Benoît Hamon sur France Inter, insistant: «A l’évidence, le plus haut niveau de l’Etat était informé de ce type de dossier. (…) Nicolas Sarkozy en tête.»
Manuel Valls: «Il est temps que le président s’explique sur cette affaire d’Etat»
«Il est temps que le Président, je l'exige, s'explique sur cette affaire d'Etat», a appuyé le responsable de la communication de François Hollande sur France 2, parlant d’un «besoin criant de vérité».
Michel Sapin: «Nicolas Sarkozy ne peut pas nous dire: Je ne savais pas»
Le responsable du programme de François Hollande a jugé sur RMC et BFM-TV que «Nicolas Sarkozy ne peut pas nous dire: Je ne savais pas». «Il aura sûrement des explications à donner», a estimé Michel Sapin, précisant qu’il n’avait «pas pour [sa] part à lancer d’injonction».
Pierre Moscovici: «Il faudra bien qu’un jour ils s’expliquent»
Après avoir estimé sur RTL que Nicolas Sarkozy était «probablement au courant» du versement de commissions, Pierre Moscovici s’est interrogé: «Etait-il au courant de rétrocommissions?» Le directeur de campagne du candidat socialiste a ajouté: «Il faudra bien qu'un jour, et Edouard Balladur et Nicolas Sarkozy s'expliquent sur le financement de cette étrange campagne ou l'étrange financement de cette campagne.»
Luc Chatel: «Attendons les faits, et non pas de supposées révélations»
Invité de i-Télé, le ministre de l’Education a rappelé que, sur l’affaire Karachi, «à chaque fois que le gouvernement était sollicité pour fournir des informations à la justice, il l'a fait. Donc nous jouons la transparence». Il a appelé à laisser «l’enquête judiciaire aller à son terme», ajoutant: «Attendons les faits, et non pas de supposées révélations.»
Nathalie Kosciusko-Morizet: «Le gouvernement a déclassifié les documents»
Sur France Inter, la ministre de l’Ecologie a affirmé que «le gouvernement a systématiquement déclassifié les documents» pour «aider la justice à faire son travail».

source 20 minutes

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