L'inventaire est sans fin. Dans un seul de ces bunkers, à moitié vide,
un journaliste de l'AFP a compté 8.000 obus de 100 mm pour chars. ( ©
AFP Philippe Desmazes)
Alors que la Libye vient de tourner la page sur plus de 40 ans
de règne de l’ex-“guide” Mouammar Kadhafi, celle qui s’annonce est
pleine d’incertitudes. En ce qui concerne notamment la sécurité du pays,
voire de celle de toute la région.
Des incertitudes alimentées et entretenues par le danger que représentent les milliers de tonnes de munitions qui traînent à ciel ouvert dans les ruines de Syrte et dans le désert.
Des inspecteurs de l’ONG Human Rights Watch (HRW) ont même fait état de “dizaines de milliers de tonnes de munitions” qui dormiraient dans le désert, au milieu de nulle part. Et plus inquiétant encore, ces armes ne feraient l’objet d’aucune surveillance de la part des nouvelles autorités de Tripoli…
Dans une région où les collusions entre Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) avec des éléments du Polisario et les trafiquants de tous bords suscitent déjà des craintes, cette situation des armes en Libye constitue une poudrière supplémentaire.
Imaginons un seul instant que ces criminels parviennent à mettre la main sur ces nombreuses armes et munitions –dont on dit que certaines sont capables d’abattre un avion civil en vol-, c’est toute la région sahélo-saharienne qui risque la déstabilisation!
Pour éviter le pire, les nouvelles autorités libyennes doivent prendre illico presto leurs responsabilités, aidées en cela par la communauté internationale, en tête les pays qui ont fourni ces armes, dont la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, etc.
En attendant, croisons les doigts!
Des incertitudes alimentées et entretenues par le danger que représentent les milliers de tonnes de munitions qui traînent à ciel ouvert dans les ruines de Syrte et dans le désert.
Des inspecteurs de l’ONG Human Rights Watch (HRW) ont même fait état de “dizaines de milliers de tonnes de munitions” qui dormiraient dans le désert, au milieu de nulle part. Et plus inquiétant encore, ces armes ne feraient l’objet d’aucune surveillance de la part des nouvelles autorités de Tripoli…
Dans une région où les collusions entre Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) avec des éléments du Polisario et les trafiquants de tous bords suscitent déjà des craintes, cette situation des armes en Libye constitue une poudrière supplémentaire.
Imaginons un seul instant que ces criminels parviennent à mettre la main sur ces nombreuses armes et munitions –dont on dit que certaines sont capables d’abattre un avion civil en vol-, c’est toute la région sahélo-saharienne qui risque la déstabilisation!
Pour éviter le pire, les nouvelles autorités libyennes doivent prendre illico presto leurs responsabilités, aidées en cela par la communauté internationale, en tête les pays qui ont fourni ces armes, dont la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, etc.
En attendant, croisons les doigts!
ya hafidh ya settar ! un pétard de ce genre , même mouillé , peut faire beaucoup de dégats.
RépondreSupprimerOui croisons les doigts !