mardi 1 novembre 2011

Les Bourses dégringolent, Sarkozy aussi.

Krach, Boum, Bling ! Les Bourses dégringolent, Sarkozy aussi.
Les bourses s'effondrent, le plan de sauvetage bidon de Sarkozy n'aura servi à rien. C’était bien la peine de faire le paon pendant deux heures à la télé jeudi dernier pour passer pour un âne le mardi.



Notre bon «Président protecteur des riches» l'avait garanti jeudi dernier dans son show télé. Sarkozy l'avait promis, il l'avait juré. «Hier, on a pris des décisions importantes qui ont évité la catastrophe, hein !» et «s'il n'y avait pas eu d'accord» ce cataclysme n'aurait pas seulement frappé l'Europe mais... «le monde entier». On en a tremblé d'effroi jusque dans les colonnes du Figaro qui s'est vite empressé de saluer «le courage et la bravoure» du surhomme qui venait de mater les marchés. L'univers, le cosmos et les étoiles qui brillent dans le ciel pouvaient respirer, super-Sarko veillait sur eux.


BADABLING !



Las, patatra, badabling, une fois encore le locataire de l'Elysée s'est vu trop beau. Il n'aura pas fallu quatre jours pour que son magnifique plan-plan de sauvetage se fracasse lamentablement sur le mur de la réalité. Lundi, déjà, la Bourse de Paris avait encaissé une très inquiétante baisse de plus de 3%. Ce mardi c'est la débandade. Les cours plongent de presque 5% entrainés par la chute vertigineuse des banques françaises qui atteint, elle, un remarquable -10%. Ces fameuses banques françaises que Sarkozy prétendait avoir miraculeusement sauvé jeudi...

Comment en est-on arrivé là, et si vite ? C'est la simple annonce d'un référendum en Grèce destiné à valider le plan de sauvetage de Sarko qui a ravivé l'ardeur spéculative des marchés. Conscient que le choix du peuple Grec s'avérera indécis, les cinglés de la finance ont donc entamé une vaste campagne de spéculation en pariant sur une issue négative du referendum et sur l'éventuelle sortie de la Grèce de l'Union économique et monétaire. Le malheur des uns faisant les profits des autres, les courtiers se débarrassent de leurs titres bancaires français et tablent désormais sur la recapitalisation de nos banques par l'Etat. Une recapitalisation qui entrainera la perte du triple A de Sarko et provoquera une hausse des taux d'intérêts de la France quand elle voudra emprunter.
De quoi s'en mettre plein les poches pour les spéculateurs.


Krach, Boum, Bling !



Trop abscons, trop brouillon, mal ficelé, incomplet, le plan de Sarkozy vient donc de voler en éclat. Pour les stratèges de la haute finance (et de la basse) l'ensemble des mesures prises mercredi dernier à Bruxelles sont désormais caduques. «Le risque d'une faillite à la Lehman Brothers a encore grandi», a déclaré Holger Schmieding, économiste de la banque Berenberg. Et selon lui, tout est à refaire pour les gouvernements européens, car pour eux «il est plus important que jamais de (re)construire un pare-feu autour de la Grèce pour prévenir une contagion à l'Italie».

Un message entendu par Sarkozy qui va téléphoner ce mardi en urgence à la chancelière allemande Angela Merkel pour évoquer le péril de l'expression citoyenne en Grèce. Depuis quand un peuple souverain  ferait-il la loi ma bonne dame ? Un référendum ?!? Et pourquoi pas des élections tant qu'on y est ? Voilà-t'y pas que mes glorieux résultats du plan de sauvetage «historique» sont menacés par des gens qui votent. Mais dans quel monde vivons-nous, hein ?

C’était bien la peine de faire le paon pendant deux heures à la télé jeudi dernier pour passer pour un âne le mardi. Les coups de menton de Sarkozy apparaissent aujourd'hui plus pitoyable que jamais. Krach, boum, bling !

Par Peachy Carehan
source nordenstar.com

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